Heckabomb

Dans la marrée de jeux indépendants qui sortent chaque jours, il est très courant de voir des shoot’em up, genre de jeu favoris des développeurs amateurs aux côtés des beat’em all. Allicorn, un des membre de l’équipe de Puppygames (Titant attacks, Droid Assault), a travaillé seul sur Heckabomb. A t-il réussi à créer un Shmup capable de sortir de l’ordinaire ? La réponse est non.

Allicorn lance Heckabomb !…

Lorsque vous lancez la campagne d’Heckabomb, vous êtes simplement propulsé en pleine mission, sans explication, sans contexte, rien du tout. On sait bien que les histoires dans les jeux d’arcades ne sont que très rarement travaillées, mais là, on a vraiment rien pour savoir ce qu’on fait là. Pas même une phrase du type « allez sauver le monde ». Il faut aller visiter le site d’Allicorn Games pour savoir quel est le but de notre existence dans Heckabomb : se venger des méchants aliens qui ont détruit notre monde avec la dernière technologie ayant survécu, l’Heckabomb, une arme qui sert à faire exploser les planètes.

Les missions s’enchaînent alors entre destruction d’astéroïdes et destruction de planète, une fois sur deux. Et entre chaque mission, il est possible d’acheter diverses améliorations pour votre vaisseau avec la monnaie récoltée. Ces améliorations sont vraiment classiques, allant de la puissance de feu à l’arme secondaire (qui se déclenche un peu quand elle veut, à proximité des ennemis pour la plupart), en passant par les mines et le bouclier. Lorsque vous jouez en mode campagne, il est assez difficile de se faire suffisamment d’argent pour pouvoir acheter ne serai-ce qu’une amélioration en fin de mission. Alors que si vous refaites les missions par paquets de 10, vous avez plus qu’assez d’argent pour acheter tout ce qu’il faut.

… ce n’est pas très efficace (ni original)

Par ailleurs, lorsque vous perdez dans le mode campagne, il vous faudra recommencer dès la toute première mission. Alors malgré les « continues » disponible, c’est vraiment difficile d’arriver au bout de la quarantaine de niveaux disponible. Mais pas seulement parce que le jeu propose un haut challenge, c’est surtout parce qu’il faut vraiment en vouloir pour recommencer tous les niveaux depuis le début !

En parlant de difficulté, celle-ci pose majoritairement problème à cause des graphismes. Non, Heckabomb n’est pas vraiment moche (mais pas vraiment beau non plus) mais certains éléments du décors sont confondus avec des débris qui peuvent vous toucher. Même les missiles ennemis sont parfois difficilement visible et vous vous faîtes souvent touchés sans le savoir. Surtout que la caméra est un peu trop rapproché, ce qui fait que vous ne voyez parfois pas du tout ce qui vous arrive dans la tête. Et c’est très irritant.

Trois autres modes de jeu plutôt classique sont à débloquer : un mode survie, où vous devez résister contre les hordes ennemies, un mode hardcore et un mode duel pour affronter vos amis. Heckabomb manque cruellement d’originalité. Même les musiques qui ne sont pourtant pas si mauvaises, ne sont pas révolutionnaires. Il aurait probablement pu être un bon jeu, s’il était sorti il y a plus de dix ans, ou si on ne trouvait pas tant de perles dans le genre Shoot’em up.  Alors à moins d’être en manque de Schmup et d’avoir fini tous les bons jeux déjà disponible, passez votre chemin.

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