Words for Evil

Petite histoire : notre bon rédacteur Druss a cru intelligent de prendre une grosse poignée de jeux de notre liste « à faire en urgence » et a pioché dans tout ce qu’était estampillé RPG. Seulement voilà, Words for Evil était dedans. Et notre barbe rousse nationale, amateur de coups de marteau dans le bide et de découpage de trolls se trouva fort ennuyé. Il fallait chercher des mots ? En anglais ? Alors, devinez qui s’y colle…

In English, please !

Dylan Loney est un créateur qui avait envie de mélanger plein de genre. Du RPG, des combats, de la progression de héros, du loot, des coffres, de l’argent, un inventaire… Et tout cela, il a voulu le mettre dans un jeu de lettres. Entièrement en anglais, Words for Evil propose de partir à l’aventure en combattant les ennemis à coup de mots inclus dans le dictionnaire. Votre personnage se dirige vers la droite de l’écran et dès qu’il rencontre un ennemi, une grille de lettre apparaît. A vous de sélectionner des mots à l’intérieur, sachant que toutes les lettres doivent être adjacentes (les diagonales fonctionnent).
Les mots de trois lettres sont conseillés : cela tombe bien, en bon français je n’ai pas non plus un vocabulaire anglais incroyable, même si regarder toutes les séries et les films en V.O depuis l’âge de 16 ans m’a bien aidé. Alors on trouve de temps en temps de grands mots, on est tout fier, mais l’intérêt des mots de trois ou quatre lettres c’est qu’ils sont rapides et peuvent s’enchaîner très rapidement. Attention : seuls les lettres colorées, liées à votre personnage, frapperont l’ennemi une fois utilisées ! Si vous utilisez d’autres lettres sans couleur, vous ferez juste apparaître d’autres lettres à la place. Stratégiquement c’est intéressant, mais pas pour le combat…

Répète un peu, pour voir ?

Une fois la barre de l’ennemi vidée avec une succession de bons mots (voir de gros mots), vous avancez encore en pleine campagne pour tomber nez à nez avec plusieurs choses. Un coffre ? Pour l’ouvrir, trouvez le bon mot parmis deux « chemins » possibles en bas de l’écran. Un piège ? Videz toutes les lettres à l’écran en faisant des mots, chaque lettre restante à la fin du compteur vous blessera. Reste à dépenser son argent gagné au fil du combat dans des vendeurs de potions (pour la vie ou pour améliorer ses attaques) ou d’armement (pas grave si votre archer porte trois épées et deux boucliers, ce sont les statistiques qui comptent !).
Le problème c’est que le jeu se répête inlassablement. Deux combats, une fontaine de jouvence, deux combats, un vendeur de potions, trois combats, un coffre, un combat, un piège, deux combats, etc… C’est effroyable de répétitivité et quand on termine un niveau, au bout d’un certain nombre de combats, on passe au suivant. Sauf que le prochain niveau change uniquement en terme de visuels (la neige, le désert, la nuit, etc.) et jamais dans son gameplay. Tout est identique du début à la fin, tout au long de la demi-douzaine de niveaux à débloquer.

Principe fonctionnel, mais…

Words for Evil est vraiment sympathique, mais il ne tient vraiment pas la route sur la longueur. Son créateur a ajouté des niveaux visuellement différents et c’est très amusant de découvrir plusieurs personnages (avec quelques références) pour combattre avec, mais le plaisir s’arrête là. On aimera faire de petites parties de temps en temps, mais il y a malheureusement mieux dans ce domaine. On pense à Letter Quest par exemple.
Reste que pouvoir trouver un maximum de personnages visuellement réussis (et combattre avec plusieurs personnages dans son équipe) reste amusant. Cela donne envie de continuer. Mais quel ennui au bout d’un certain temps ! Quel dommage que Words for Evil soit si répétitif !

Laisser un commentaire