A Good Snowman is Hard to Build

Savez-vous faire un bonhomme de neige ? C’est autour de cette question que tourne ce puzzle-game pas comme les autres, d’une simplicité extrême à première vue mais qui saura vous faire tourner en bourrique. Comment ? Je vous explique cela tout de suite…

La simplicité visuelle

De simples couleurs, des formes rondes, des animations détaillés, c’est dans un univers très plaisant qu’on se lance dans cette promesse d’un puzzle-game compliqué. Vous contrôlez un étrange personnage, une boule noire faite seulement de bras et de jambes. Pas de visage, aucun charisme, juste une couleur totalement contraire à la neige qui parcourt le niveau.
Le niveau est un jardin constitué de trente salles, balisées par des haies. Quand vous finissez une salle, les haies s’ouvrent parfois pour vous donner accès à un autre défi. Le but de chaque salle ? Y construire un ou plusieurs bonhommes de neige, ayant chacun un patronyme pour leur donner un peu de vie avec leurs chapeaux ridicules et leurs airs niais. Trois boules sont nécessaires pour construire un bonhomme de neige : une petite, une moyenne et une grande.
Vous devez donc pousser des boules de neige pour les faire grossir à la forme désirée, sachant qu’après le passage d’une boule, le sol perd sa neige et redevient vert. Vous pourrez alors y faire avancer d’autres boules sans qu’elles ne grossissent. Ensuite, poussez une boule sur une autre pour la mettre par-dessus (uniquement si elle est plus petite). Avec tout cela, arriverez-vous à concevoir vos bonhommes avec toute la difficulté qu’apportent les niveaux fermés, les coins et les fontaines et autres objets qui se trouvent sur les lieux ?

Plus complexe qu’il n’y parait

A Good Snowman is Hard to Build est bien malin. Il demande par exemple de “sortir” des boules de leurs niveaux, de faire le tour en passant par d’autres portes, pour pouvoir profiter de nouveaux axes de déplacement indisponibles sinon. Mais attention : si vous sortez d’un niveau pour y rentrer ensuite, cela est considéré comme de la triche. Alors vous finirez le niveau, le jeu, mais ce petit papillon ne viendra pas se poser sur votre bonhomme de neige. Et si vous voulez le succès Hardcore, il vous faudra trente papillons pour autant de niveaux disponibles.
C’est peu ? C’est vrai, mais les trente niveaux vous prendront tout de même deux à trois heures pour être terminés une première fois. Rajoutez quelques heures pour les papillons et surtout, pour un mode Cauchemar bien caché et plein de surprises. Le jeu semble un peu cher (12 €) mais promet tout de même de beaux moments de prise de tête dans un contexte agréable, simple et efficace.
En soi, le jeu de Benjamin Davis et Alan Hazelden est réellement une réussite. Globalement très bien réalisé, il ne souffre d’aucun bug ni lenteur. Seuls les déplacements manquent de précision et obligent à quelques faux pas, mais il est toujours possible de « remonter le temps » pour corriger nos erreurs. Accessible à tous grâce à cette possibilité, A Good Snowman is Hard to Build est un jeu que l’on recommande chaudement.

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