The Purring Quest

Ahhh les chats, ces êtres intelligents et mignons qui remplissent nos vies de câlins et de joie (de griffures et de pots cassés un peu aussi). Leur présence sur internet est très marquée et sur YouTube une vidéo de chat qui tombe, qui miaule ou qui ronfle fera plus de vues qu’une vidéo humoristique ou informative sur laquelle des personnes ont travaillé pendant des semaines. Dure réalité. Il y a un vrai marché à prendre en surfant sur la vague féline et le studio espagnol Valhalla Cats entend bien nous le prouver avec son premier jeu : The Purring Quest.

Les décors sont variés et très jolis, les animations sont magnifiquement réalistes quant à elles.
Les décors sont variés et très jolis, les animations sont magnifiquement réalistes quant à elles.

À la recherche du maître perdu

Kimchi a été adopté par un couple aimant mais malheureusement, après quelques temps de bonheur, la femme est décédée laissant son mari dans une profonde tristesse. Des années plus tard, en se rendant au cimetière, celui-ci semble apercevoir une femme ressemblant à celle qu’il aimait et se lance à sa poursuite laissant Kimchi attaché à un piquet. Le chat se libère et se lance ni une ni deux, dans une quête pour retrouver son maître.

The Purring Quest se divise en 5 chapitres tous différents les uns des autres : un cimetière, un village, un quartier gothique, une ville et des gratte-ciel. Il n’y a pas à dire, les décors dessinés à la main sont très jolis, ils ont été réalisés avec soin et on prend vraiment plaisir à les parcourir.

Vous rencontrerez des chats célèbres (non il n'y a pas Grumpy Cat haha).
Vous rencontrerez des chats célèbres (non il n’y a pas Grumpy Cat haha).

Dans chaque chapitre vous pourrez récolter de petits poissons, parfois bien cachés, ainsi qu’un objet à collectionner et un chat à libérer. Aussi vous ferez la rencontre de chats célèbres d’internet qui vous aideront dans votre quête.

Et là c’est le drame !

Certains ennemis sont plus convaincants que d'autres (eh oui vous aurez parfois affaire à des chihuahua, souris, pigeon...).
Certains ennemis sont plus convaincants que d’autres (eh oui vous aurez parfois affaire à des chihuahuas, souris ou pigeons…).

Ce « temps d’arrêt » vous fera aussi pester face aux ennemis car lorsque vous faites un saut haut le chat se fige pendant une seconde lorsqu’il retombe, ainsi pas moyen de sauter par-dessus les ennemis, ceux-ci vous attraperont forcément puisque vous êtes arrêté ensuite. Il faudra être patient et se cacher sous sa boîte en carton (touche Y), une action simple qui a parfois nécessité que j’appuie cinq fois sur la touche pour que le carton apparaisse !

Et on recommence…

Autre soucis : on a sept vies au départ donc si on est touché par un ennemi de type ridicule, c’est-à-dire souris, pigeon, crapaud ou cactus, on perd une vie. Logique même si les ennemis ne sont pas très convaincants. Cependant, si on est attrapé par un chien ou par une mamie qui regardait par la fenêtre (je croyais que les mamies aimaient les chats moi !), eh bien on recommence au checkpoint (même s’il nous reste des vies, et d’ailleurs on ne les regagne pas, on recommence avec le nombre de vies qu’on avait avant de se faire prendre). On devra donc se retaper touuuut le niveau depuis le checkpoint… Le jeu n’est pourtant pas particulièrement difficile mais selon votre adaptabilité aux contrôles et votre capacité à ne pas vous faire attraper, vous mettrez entre 2 et 6h, voire plus si vous cherchez tous les collectibles.

Grrr je suis nulle à trucs moi !
Grrr je suis nulle à ces trucs, moi !

Chaque chapitre se conclut avec un boss allant du corbeau qu’on ne peut pas esquiver (ou alors dites-moi comment), à la tour à grimper en esquivant les crottes de pigeon en passant par un mini-jeu très complexe pour moi qui ne suis pas du tout dans les jeux musicaux. Voilà vous êtes prévenus, autant le jeu est agréable visuellement autant le gameplay gâche un peu le plaisir de jeu.

La musique est au moins là pour relever le niveau de l’ensemble avec ses beaux thèmes, la bande son orchestrale est vraiment réussie et colle bien à cet univers doux et mignon apporté par les graphismes. Un autre bon point du jeu est que les développeurs se sont engagés dans une démarche associative pour qu’une partie des bénéfices réalisés avec ce jeu aident diverses associations œuvrant pour le bien-être des animaux, et ça, ça se salue !

 

Au final, il est vrai que The Purring Quest a des défauts de gameplay assez gênants pour un jeu de plateforme mais, globalement, cela ne m’a pas empêchée de persévérer et d’aimer y jouer. Je pense aussi être influençable du fait qu’il s’agit d’un chat et comme j’adore les chats je suis une proie facile. Peut-être que si cela avait été un caniche j’aurais moins aimé. Oui, en y pensant, j’aurais effectivement moins aimé. Au moins vous êtes fixés, si vous aimez les chats et que vous adhérez au style visuel du jeu, essayez-le sans attendre, mais si vous n’êtes pas totalement convaincu et que les problèmes de contrôles vous rebutent, réfléchissez-y à deux fois.

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