Bezier

Programmeur pour plusieurs gros projets, Philip Bak est un érudit qui s’est lancé dans la mission folle de proposer neuf projets de jeux en indépendant. Son premier titre se nomme Bezier, un twin-stick shooter rappelant bien des modèles du genre mais qui n’oublie pas d’être original.

Bezier (1)L’epilepsie pour les nuls

Vous savez tous ce qu’est un Twin Stick Shooter mais au cas où, petit rappel : à la manette, le stick gauche est dédié aux déplacement d’un vaisseau et le droit, aux tirs effectués par le joueur. On vise alors au stick, ce qui donne pas mal de souplesse et une visée précise pour les plus compétents. Geometry Wars, Waves, Beat Hazard, ils sont nombreux à avoir tenté l’aventure et peu sont les titres à réussir à rendre la formule réellement amusante. Bezier, lui, y parvient… mais a malgré tout quelques soucis. Ne partez pas, c’est plus compliqué que ça en a l’air.

Le jeu propose plusieurs modes en solitaire et aucun multijoueur. Le principal mode solo est scénarisé et de façon plutôt folle, par ailleurs. Tout ce que vous avez à savoir est que chacun des quinze niveaux du jeu vous demandera d’exploser plusieurs « boucliers » (de grosses boules d’énergie à chaque fois protégées différemment par des ennemis ou des murs aux comportements tous particuliers) et cela avant la fin d’un chronomètre. Quelques secondes avant la fin de ce chrono, le boss de fin du jeu, votre némesis, viendra vous narguer. Evitez-le jusqu’à ce que le compteur parvienne à zéro et vous aurez le droit à une réussite et un passage direct au niveau suivant. S’il vous manque des boucliers à exploser, c’est le Game Over.

On peut alors tenter de survivre tout au long du scénario. Néanmoins, si on meurt, on peut aussi recommencer au dernier niveau atteint. On perd juste son score, utile pour se la raconter dans les classements en ligne.

Bezier (2)Éternel recommencement

En plus du « scénario », le jeu propose un classique mode Survie aux ennemis aléatoires. En fond de tout cela, il y a les orbes à récupérer : les verts vous amènent de la vie, quand les bleus augmentent deux choses capitales à votre bon jeu. Ils augmentent votre jauge de combo, pour augmenter votre score donc, mais aussi votre jauge de niveau. A chaque niveau de joueur atteint, vous pouvez placer des points dans des compétences améliorant soit votre vaisseau (déplacements plus rapides, tirs plus efficaces), soit votre plaisir de jeu (moins de bouclier à détruire, des orbes de vies plus importants). Et quand vous terminez une fois le scénario, le recommencer sera un nouveau défi puisque la difficulté du jeu se mettre à votre niveau. La rejouabilité est donc de qualité.

Bezier n’a pas de multijoueur et c’est un problème. Bezier est aussi un peu ennuyant par moment quand votre niveau est trop élevé face aux ennemis que vous propose la progression. Mais Bezier est fun, beau, les musiques sont très sympathiques et le principe de bouclier et de chrono est une belle idée. c’est donc une vraie curiosité à essayer et pour un premier jeu, c’est clairement une bonne surprise.

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