Stellaris – Synthetic Dawn DLC

Sous la forme d’un story pack, Paradox introduit une nouvelle civilisation robotique au sein d’une multitude d’autres jusqu’à lors exclusivement organiques. Vous pourrez contrôler des machines assez intelligentes pour s’être débarrassé de l’asservissement de leurs constructeurs. Qu’elle sera votre place dans l’univers ?



Votre passé influencera votre présent.

Aux commandes d’une espèce robotique nouvelle, vous allez découvrir le voyage spatial et, avec lui, la colonisation de nouvelles planètes, la vie extraterrestre et bientôt les premiers conflits galactiques. En soit, rien de différent avec ce que proposer le jeu de base. Il vous sera possible d’en rester là, continuant sur la voie de l’utilisation unique d’apparence de machine pour façonner votre ascension. Toutefois, et c’est regrettable, vous devrez garder l’aspect organique de vos vaisseaux et de vos planètes, comme si vos robots n’étaient pas capables de révolutionner l’architecture de leurs créateurs. Mais tout l’intérêt du DLC n’est pas là. Synthetic Dawn propose bien d’autres choses.

Les machines peuvent bénéficier d’un nouveau trait d’éthique, pour commencer, sous le nom de « Conscience de Gestalt ». Ressemblant pour beaucoup à celui instauré dans le DLC Utopia, il aura pour conséquence d’unir l’ensemble de votre population artificielle sous une seule pensée et un seul commandement. Une unique entité dans plusieurs corps. Vos robots ne ressentiront logiquement plus les effets de bonheur et ne formeront plus de factions aux revendications spécifiques. Ils ne feront plus qu’un.
De plus, ne pouvant alors choisir qu’une seule forme de gouvernance « Intelligence mécanique », d’autres avantages s’offriront à vous tels que l’immortalité de vos dirigeants et celle de vos personnalités. Seuls les combats ou une défaillance, évènement rarissime, pourront faire disparaitre ces derniers.

Viens alors de nouveaux choix de civismes qui façonneront votre espèce, son but, et en fera une civilisation spéciale, différente des autres. Si pour l’essentielle, seul les noms changent par rapport à ceux proposés aux organiques (vitesse de construction, apports supplémentaires de ressources…), trois d’entre eux se démarquent. Ils permettront de définir votre passé, et donc, votre futur. Car, si le hasard d’un ensemble de condition réunies au bon moment peut être source de vie, les machines ont-elles forcément un créateur à leurs origines.

Si vos machines n’ont connues que la guerre au point d’en annihiler leurs concepteurs, la voie des « exterminateurs déterminés », la plus martiale des trois, est un choix parfait. Les « assimilateurs fervents » eux, sont à la recherche de supprimer les limites des vivants en créant des cyborgs, la coexistence est alors possible contre ce petit arrangement. Enfin, les « serviteurs renégats » auront survécu à la civilisation décadente de leurs créateurs, ils poursuivent leurs missions, protégeant et dorlotant tous les organiques. Trois façons bien différentes d’aborder votre nouvelle partie. Pour ces deux dernières possibilités, vous devrez même créer la race de vos créateurs, qui partageront la présence de votre première planète.



Un nouveau gameplay, une nouvelle difficulté.

Votre partie dorénavant lancée, vous comprendrez assez vite les différences notables entre les vivants et votre population. En effet, une machine n’a pas besoin de nourriture, tout comme elle ne peut se reproduire d’elle-même. Pour peu que vous ne dorlotiez pas vos créateurs, cet avantage d’une ressource supprimée se compense bien rapidement par un cout supplémentaire des autres. Vos machines ne pourront être construites qu’en échange de minéraux, et chacune devra être maintenue par vos crédits énergétiques. L’énergie sera alors votre principale préoccupation, car plus votre empire sera important, plus les couts seront importants.

Mais la plus grande difficulté est comprise dans la diplomatie. Car quelle que soit votre voie choisie, parmi les trois du DLC, l’ensemble des races organiques auront un avis extrêmement défavorable vous concernant si ne prenez pas soin de leurs semblables, synonyme d’hostilité féroce. Vous êtes une menace pour les vivants, ils vous le feront bien comprendre. Et si vous n’avez pas la chance d’avoir une autre civilisation mécanique dans votre univers, vous vous sentirez alors bien seul. Les guerres se déclareront les unes après les autres, puis ce sont les coalitions par les fédérations qui se formeront, s’unissant sur la seule idée principale de votre destruction.

Plus difficile encore que la version originale Synthetic Dawn ne vous laisse pour autant pas sans armes. Votre race étant mécanique, toujours, vous n’avez alors plus aucun malus pour l’établissement de vos colonies. Toutes les planètes seront disponibles, immédiatement. Cela équivaut donc à un potentiel d’une plus grande flotte puisque chacune pourra construire son spatioport permettant ainsi d’élargir votre limite de nombre de vaisseaux. Il faudra également compter sur l’immortalité de vos personnalités comme avantage significatif. Elles maintiendront logiquement plus longtemps une expérience maximum comparé aux ennemis organiques. Lorsque votre amiral de flotte sera constamment au niveau 5 (ou 7 après recherches), celui de vos opposants pourra disparaitre à tout moment, devant alors en recruter un nouveau qui devra recommencer toute sa progression.

Malgré un système réfléchi de balance entre nouveaux avantages et inconvénients, n’allez pas penser que ce DLC vous propose un jeu plus facile. Sans être impossible, on s’y approche bien plus. Les trois voies différentes sont comme trois difficultés parmi la civilisation mécanique, même si le nouveau joueur préfèrera logiquement les races plus conventionnelles.



Du texte, encore du texte.

Pour finir, avec Syntehic Dawn s’ajoute de nouveaux scénarios, aléatoires. Dès la découverte de vos premières anomalies, vous ouvrirez la voie vers de nouvelles recherches à effectuer, souvent pour découvrir des civilisations mécaniques anciennes, aujourd’hui disparues. Vous aurez alors l’occasion de trouver leurs héritages, les traces laissées de leur présence dans l’univers présent. Des anciennes bases, des anciens mondes… La récompense n’est pas anodine.
Malheureusement, en plusieurs essais je n’ai vu que trois versions scénarios différents. Sans doute assez pour un DLC déjà bien complet, mais la rejouablité reste alors limitée si on ne cherche qu’à découvrir une nouvelle histoire pour notre espèce.



Comme toujours avec les DLC de Paradox le prix est plus problématique que le contenu. Synthetic Dawn apporte son lot de nouveautés intéressantes et la gestion des robots est bien différente de celles des vivants. Ce qui parait plus simple par l’absence de nourriture ou l’immortalité des personnalités, est vite compensé par l’important cout de maintenance de la population robotique ou l’absence de relations diplomatique. Même parmi les mécaniques, les différences se font sentir. Plus qu’un simple reskin, Synthetic Dawn ajoute une nouvelle difficulté pour les vétérans de Stellaris, ainsi que de nouveaux écrits intéressants même si assez peu nombreux. On pourra seulement regretter l’absence d’une vraie personnalisation de race, comme si les robots assez intelligents pour diverses recherches ne l’étaient pas pour leurs architectures.

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