Penny-Punching Princess

« Le jeu a pas l’air ouf, par contre ». Cette formule que notre vénéré et néanmoins fort avisé rédac’chef a eu pour me prévenir de ce qui m’attendait avec Penny Punching Princess s’est avérée totalement exacte.



Nippognon Ichi

Dans Penny Punching Princess (que je vais appeler PPP pour la suite de cette critique) on contrôle dans un premier temps une princesse boxeuse qui veut venger son pôpa, ruiné par une famille de dragons vénaux dans un monde où l’argent est roi. Dans ce monde issu d’un rêve mouillé macroniste, il faut donc boxer les ennemis, qui lâchent alors de l’argent que l’on peut ensuite utiliser pour les convertir à notre cause grâce à une calculatrice magique. L’argent sert aussi à acheter les différents pièges qui parsèment les niveaux qu’on peut alors retourner contre les monstres et leur faire lâcher le plus de pognon possible. Recruter les ennemis sert aussi à renforcer son royaume et permet de fabriquer des armures et des statues qui renforcent les stats de l’héroïne et permettent d’utiliser quelques pouvoirs différents.



Le fric, c’est pas si chic

Dans le principe, c’est plutôt sympa, la princesse répond au doigt et à l’œil peut utiliser des combos, esquiver donner un coup chargé, etc. On a quelques options rigolotes pour se défendre et défaire les monstres mais la répétitivité s’installe vite. Les environnements s’enchaînent mais les niveaux n’ont pas vraiment de sens, des labyrinthes sans intérêt avec quelques coffres à peine cachés, histoire que le gars dédié au level design puisse un brin justifier son boulot bâclé. Le jeu est toutefois plutôt mignon et bien écrit mais qui aurait gagné à être un peu moins complexe à prendre en main : il faut des tentacules pour se sortir des situations comprenant plus de 6 ou 7 ennemis à l’écran, d’autant que la calculatrice prend un bon tiers de l’écran lorsqu’on l’utilise, réduisant d’autant la visibilité en jeu.



Money, money, money

La boucle de gameplay se répète de niveau en niveau : tabasser récolter, convertir, utiliser les ennemis pour gagner plus d’argent pour convertir, etc. Et ce n’est pas l’arrivée un brin tardive d’Isabella la zombie qui peut relancer le peu d’intérêt du soft, puisque globalement les deux personnages se contrôle de manière très peu différente : la zombie ne bénéficie pas de la calculatrice mais peut convertir les ennemis de son regard d’acier et ainsi en convertir plusieurs d’un coup.


Mignon sans plus, PPP pourra vous occuper dans un moment de disette. Mais les bons jeux ne manquant pas sur Switch il est possible de faire l’impasse sur celui-ci sans aucun regret.

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