Pokémon Quest

Qui a eu cette idée folle un jour d’inventer le voxel et de le poser sur des Pokémons tout rondouillards de première génération ? Nintendo nous propose un petit jeu gratuit sur Switch (et bientôt sur portable) qui a toutes les facilités pour se rendre assez chronophage et pourtant, il est assez creux. Reprenant le concept des jeux mobiles qui vous demandent d’assister passivement (ou non, mais ça ne change pas grand-chose) à un enchaînement de bastons, Pokémon Quest est aussi et surtout un max d’esbroufe. Chaque Pokémon a ses points de défense et d’attaque : il faut alors l’équiper de gemmes du même type aux capacités et aux bonus différents en fonction de leur rareté, pour augmenter la valeur de ce Pokémon. Ensuite, on crée une équipe de trois Pokémons qui iront se battre dans des niveaux à valeur fixe, qu’il faudra généralement dépasser pour avoir un espoir de la franchir.

Combats automatiques est lents, sans accélération, s’enchaînent et font augmenter le niveau de vos bestioles tout seul, sans autre chose que de simples clics sur votre écran. Ensuite vous devrez utiliser les ressources glanées au fil des parties pour créer des recettes dans une grosse marmite qui vous amènera, une fois un nombre de combats définis réalisés, à rencontrer un nouveau Pokémon qui vous rejoindra. Tous les jours, en bonus, un Pokémon nouveau s’ajoutera aussi à la fête à votre première connexion.

S’en suit alors le coté mercantile : vous pouvez acheter des tickets pour obtenir plus rapidement davantage de ressources et de décoration venant améliorer la puissance et l’évolution de vos Pokémons. Rassurez-vous : j’y ai passé plus d’une quinzaine d’heures sans jamais rien dépenser et je n’en ai jamais trouvé l’utilité. Par contre, on en voit vite le bout : le jeu n’est pas long, il est extrêmement répétitif et creux et ne sert que d’amuse-bouche un peu rance avec un Pokémon Let’s Go Pickachu & Evoli que l’on attend (presque) tous ! C’est gratuit donc difficile d’en dire du mal, mais ne vous précipitez pas dessus non plus.

Skywilly

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