Je n’ai pas forcément été touché, voir même peut être un peu ennuyé, par l’histoire qui nous est contée lors de cette démonstration qui fait tout pour bien nous faire comprendre que nous sommes devant un tas d’analogies, de poésie, de sous-entendus sur votre moi réel et là encore, on a déjà vu ça autre part pour qui baigne dans le jeu vidéo indépendant. Mais quid du nouveau joueur qui découvrirait ce style de narration avec Etherborn ? L’écriture est propre, la narration est simple et notons qu’il y a déjà une version française de disponible ce qui ne gâchera rien en termes d’accessibilité.
Les niveaux proposés étaient déjà bien avancés et on doit signaler l’absence de très peu, voir aucun bug. Mieux encore : les idées sont différentes d’un niveau à l’autre et nous sommes clairement devant un jeu qui va vous faire des nœuds bien solides au cerveau entre deux petites balades sympathiques. On collecte des formes géométriques permettant d’ouvrir certains passages, rien de bien original, encore et toujours… Mais cela fonctionne parfaitement. L’enrobage, l’ambiance sonore, la façon de faire et de présenter, tout cela fait d’Etherborn un jeu propre et intéressant. Maintenant, le risque c’est de passer inaperçu faute d’originalité.