Sorti de nulle part sur PSVita et rapidement remarqué par les plus ardents défenseurs des « moyens jeux » japonais que Koch Media continue encore et toujours à nous envoyer en Europe, nous ne les remercierons jamais assez pour cela, The Caligula Effect revient sur Nintendo Switch et PlayStation 4 avec un opus nommé Overdose. Sinon, vous connaissez Persona ?
Caligula Effect raconte la vie d’étudiants piégés dans une simulation virtuelle créée par une idol artificielle qui en a assez que les gens soient malheureux. Alors elle les enferme dans un faux monde et espère tirer d’eux ce qui se fait de meilleur. Non seulement cela ne fonctionne pas vraiment, surtout quand lesdits étudiants se rendent compte de la supercherie, mais en plus cela force au combat contre des tas de pixels prétendument amis. De quoi radicalement se venger du Bully en EPS.
Cette version Overdose ajoute beaucoup de bonnes choses au Caligula Effect d’origine. Quatre nouveaux personnages et des musiques inédites parcourent ce jeu qui ressemble beaucoup à la série des Persona. Il sera question d’humanité, de qui nous sommes vraiment, de conflits de caractères, d’introspection, tout cela sur fond de combats rythmés dans tous les sens du terme.
Les combats sont la pièce maîtresse de l’originalité rare de ce jeu. Le scénario commence comme un classique jeu d’étudiants qui se posent des questions existentielles et part sur de belles folies, mais les combats sont dès le début complètement intéressants. Ils permettent, via une barre de temps, de prévisualiser quels seront les effets de nos attaques, à quel moment l’ennemi va tenter de nous contrer, quels seront les aléas de rythme de la coopération effectuée entre nos membres, pour tenter de trouver la formule ultime qui mettra fin à l’affrontement du mieux possible. C’est addictif et rapidement, on fait tout notre possible pour tenter d’amadouer cette barre de temps et d’en pousser les possibilités afin de réaliser les plus beaux et courts combats sans dommages pris ou si peu.
The Caligula Effect ne sort donc pas énormément du lot mais n’a que Persona comme réel concurrent. Par conséquent, si vous ne jurez que sur votre Switch (qui propose une version un poil moins fine mais très jouable) ou que vous avez déjà terminé tous les Persona disponibles, cela reste une belle curiosité avec beaucoup, beaucoup de lecture de vie quotidienne de personnages pas toujours intéressants. Certains vous réservent, cependant, quelques belles surprises.