Close to the Sun capture toute l’essence d’un Bioshock. Remplacez Rapture par l’Helios, Andrew Ryan par Nikola Tesla et Jack par Rose et vous avez plus ou moins la même ambiance et volonté de vous plonger dans un vieux monde moderne ou tout est dévasté et torturé. Les phases de combats à la première personne en moins.
Vous jouerez donc Rose dans une dizaine de chapitres qui seront parfois de petites énigmes, d’autres fois des course-poursuite ou vous tenterez d’éviter votre assaillant sans pouvoir vous défendre (on se rapproche alors du Die & Retry tant c’est scripté) et surtout, vous aurez votre lot de frayeurs à base de sursauts, de lampes qui éclatent, de silhouette au fond d’une salle et autres fioritures à base de « Bouh, t’as eu peur hein ! » dignes des habituels train-fantômes. Tout cela dans une ambiance globale visuellement loin d’être ratée : on a même le droit à un prologue aux beaux paysages et à certains intérieurs réussis, sans que ce soit la panacée.
Du train, on en a aussi la lourdeur : Rose se déplace lentement, possède un saut mais celui-ci ne sert à rien puisqu’il est annulé par des murs invisibles lorsqu’il semble possible d’enjamber certains objets. Quand il faudra passer par-dessus quoi que ce soit, cela se fera exactement comme lorsque l’on ouvre les portes, active des boutons et collecte les très nombreux documents qui permettent de donner un peu d’univers à tout cela : il faut alors cliquer/appuyer sur le bon bouton d’interaction en espérant que le jeu comprenne que vous êtes à bonne distance. Une fois sur deux, votre action n’aboutira pas. C’est davantage contraignant quand c’est lorsque vous vous faites courser par un fou dangereux prêt à vous déchiqueter.