Les films et jeux vidéo présentent souvent des héros chargés de détruire la menace d’un parasite envahisseur. De The Thing à Dead Space, en passant par The Faculty, tous ont sauvés l’humanité, Carrion c’est l’inverse. Aux commandes d’un parasite bien cradingue vous devrez vous échapper d’un complexe scientifique non sans bouffer quelques humains en route.
Le gameplay est un peu étrange puisque votre parasite n’a pas 2 jambes mais un nombre prononcé de tentacules. Quelques instants sont nécessaires avant de comprendre comment se déplacer et attraper un petit casse-croute humain. La progression se fait sous la forme d’énigmes à base de portes et d’interrupteurs, puis viennent s’ajouter de nouveaux pouvoirs à votre parasite pour diversifier les choses. Les lance-flammes, drônes tueurs et tout un tas de gadgets n’équipant que les complexes scientifiques tenteront bien sûr de vous éradiquer en cours de route pour corser l’aventure.
Les graphismes tout en pixels pourraient atténuer la violence du sujet s’ils n’étaient pas couplés à un sound design génialissime qui fait toute l’ambiance du jeu. Des Schploc schploc des tentacules, aux horribles cris des humains qu’on entend jusqu’à ce que le bruit de leurs os broyés ne viennent les étouffer. Une immersion sonore à la fois ignoble et passionnante.
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