Rapide Critique

Lamentum

Crim
Publié le 12 octobre 2021

Développeur

Obsercure Tales

Éditeur

Neon Doctrine

Date de Sortie

31 aout 2021

Prix de lancement

16 €

Testé sur

Nintendo Switch

Victor vit le parfait amour avec sa dulcinée Alissa dans leur joli manoir, quelque part au 19ᵉ siècle. Le jeu commence sur une jolie scène colorée, où Victor demande Alissa en mariage. Bien que brève, cette scène permet de s’attacher directement aux personnages, car très rapidement les choses vont commencer à aller mal, très mal.

Alissa tombe malade et aucun médecin n’est capable de la guérir. Prêt à tout pour sauver l’amour de sa vie, le couple part en direction de Grau Hill, où vit un compte Lord Steinrot, médecin radié de l’ordre médical pour suspicion de pratiques interdites. Une fois sur place, et après avoir accepté que le Lord s’occupe d’Alissa, Victor se réveille dans sa chambre, plein de sang. À compter ce moment, le jeu vire au cauchemar, et Victor devra se trouver un chemin dans ce manoir maudit, jonché de créature abominable, allant de bébés carnivores aux monstres-plantes en passant par un énorme morceau de viande humanoïde.

Dans une lignée des premiers Resident Evil / Silent Hill, la 3D en moins, Lamentum verse dans l’horreur pure, où vous devrez résoudre plusieurs puzzles, trouver des clés pour progresser dans l’immense manoir (les manoirs plongés dans l’horreur sont toujours immense), discuter avec certains PNJ (qui seront peut-être vos alliés ou peut-être pas). Jusqu’au boutisme dans son hommage à ces jeux, votre inventaire sera très limité (9 cases) et surtout la sauvegarde ne pourra se faire que dans certaines pièces à condition d’avoir de l’encre pour écrire vos mémoires. Si ce système fonctionne bien en début de jeu, où forcement le joueur ira à l’économie, mettant en danger sa progression, rapidement cela tombe à l’eau tellement les fioles d’encre abondent dans le manoir. Bon point toutefois pour le studio d’avoir mis une option d’encre infinie pour toute personne souhaitant profiter du jeu sans se mettre la pression.

Niveau gestion de vie, vous aurez deux indicateurs pour connaitre votre état de santé. D’un côté, le portrait de Victor dans l’inventaire, qui basculera peu à peu vers une tête de mort en cas de dégâts reçus, mais surtout le bord de l’écran qui deviendra de plus en plus rouge, donnant l’alerte qu’il est l’heure de prendre du Laudenum. Pour s’en sortir, Victor trouvera au fil de son exploration plusieurs armes, chacune ayant ses propres caractéristiques divisées en trois catégories : les dégâts infligés, la vitesse d’exécution pour porter un coup et le recul qu’infligera l’arme à votre ennemi. Il faudra parfaitement connaitre chaque arme pour adapter vos attaques en fonction des ennemis que vous devrez vaincre. Enfin, des armes à feu seront aussi de la partie, faisant bien plus de dégâts, mais dont l’utilisation sera plus compliquée : chaque arme ne peut avoir qu’une munition à la fois, munitions qui seront rares et donc à garder que pour certains ennemis ou passages un peu plus compliqués.

Si dans sa réalisation et son exécution Lamentum est très agréable dès lors que les jeux d’horreur ne vous rebutent pas, il peine à convaincre dans sa narration, trop convenue et très mal distillée. Au fil des pièces que vous découvrirez, vous trouverez des notes, donnant un peu de lore sur ce qu’il s’est passé avant votre arrivée. Problème, la moitié d’entre elles ne sont pas signées ! Certains PNJ vous demanderont de l’aide, sauf qu’il se peut que vous ne les recroiserez jamais. Et ce dernier point ne donne pas envie de découvrir les multiples fins (quatre au total) que propose le jeu, alors que paradoxalement, on prend du plaisir à parcourir le manoir et chercher à comprendre les puzzles (dont certains très obscurs). 

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