Rapide Critique

L’art de Assassin’s Creed Shadows

Skywilly
Publié le 31 mai 2025

Éditeur

Mana Books

Date de Sortie

20 mars 2025

Prix de lancement

29,90 €

Nombre de Pages

256

S’il y a bien un jeu qui était attendu au tournant en 2025, c’est Assassin’s Creed Shadows. Depuis, la sortie s’est plutôt bien passée pour Ubisoft et le jeu est globalement un succès. Mais l’attente était tellement axée sur les finances, les fans, Ubisoft lui-même, qu’on en oublie parfois à quel point le travail des artistes sur chaque Assassin’s Creed est colossal. Cet artbook est là pour remettre ces travaux en valeur…

D’un point de vue purement “produit”, on a de la qualité : les pages ne sont pas trop brillantes comme c’est souvent un peu trop le cas avec certains livres, tout en faisant rayonner les visuels avec un papier qu’on appréciera beaucoup autant pour son visuel que son toucher. Ce n’est pas du détail et on a l’habitude avec Mana Books : leur formule est désormais plutôt rodée et on leur fait confiance sur cela. Ce “L’art de Assassin’s Creed Shadows” ne trahit rien.

Après une introduction tout de même vraiment très convenue, l’exploration du travail des artistes commence naturellement avec la promo du jeu et ses personnages. On découvre des éléments de promotion qu’on a surement un peu esquivé à cause de l’omniprésence d’informations autour du jeu et non SUR le jeu : les visuels des personnages sur fond rouge typique des estampes japonaises par exemple, qui complètent l’artwork de la boite du jeu dans ses thématiques. En pleine page, c’est sublime et c’est surement parmi les plus belles pages de cet artbook.

Mais cela rentre tout de suite en compétition avec l’entièreté du chapitre “Monde” du jeu. Les environnements sont sublimes dans Assassin’s Creed : Shadows mais dans cet artbook on a affaire à de véritables œuvres d’art. 

À chaque fois, les artbook Assassin’s Creed sont parmi les plus étonnants et on se demande encore comment Ubisoft fait pour ne pas réussir à mettre davantage en avant ses talents dans sa promotion, plutôt que de ne parler que de chiffre d’affaires et d’effets d’annonce. Quand on voit ce qu’ils créent, on se demande même si cet Artbook ne devrait pas être autant mis en avant que le jeu (je vous jure que je n’ai pas été payé par Manabooks pour dire ça, ahah, je m’en rends compte en l’écrivant).

Ce chapitre sur le monde de Assassin’s Creed Shadows et ses environnements est magnifique. Le Japon s’y prête certes, mais on y découvre les inspirations directes, la volonté de coller à un imaginaire spécifique tout en étant respectueux des vrais paysages. La façon de recréer les temples et les villes à partir de documents textuels est aussi assez bluffante. 

On regrettera tout de même qu’il n’y ait que trois pages sur l’UI (dont une double dédiée au logo du jeu). L’UI est quelque chose de très particulier dans les jeux Assassin’s Creed et le menu de Shadows a beau avoir ses détracteurs, il change un peu des traditionnelles fenêtres de la série. On aurait aimé en savoir plus sur leur conception, sur la manière de joindre l’utile gameplay à l’agréable visuel. C’est clairement la section en deçà du livre.

Cet artbook est, comme souvent avec Mana Books, de très belle qualité. Certaines doubles-pages arrivent trop tôt et la reliure nous empêche d’en profiter pleinement, mais globalement, on a le droit à un ouvrage honnête et souvent magnifique, avec des sections de paysages et d’urbanisme traditionnel vraiment somptueuses. On en a pour son argent !

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