Pour les 2 du fond qui n’auraient jamais entendu parler de Windjammers, c’est une sorte de Pong, qu’on a gonflé aux stéroïdes et croisé avec Street Fighter. Le but étant de coller son disque dans un ersatz de cages derrière l’adversaire à l’aide de tirs en diagonale ou en courbe, ainsi que de lobs et d’attaques spéciales.
Ce nouvel opus s’annonce avec une direction artistique un peu plus urbaine que son grand-frère. Qu’il s’agisse du niveau tout de béton fait, d’un personnage très « streetwear » au niveau vestimentaire ou encore de la musique du trailer ci-contre, qui rappellera certains passages de Jet Set radio aux plus anciens. Les graphismes colorés aux gros cernes noirs mettent bien en avant l’aspect dynamique du titre, même si les couleurs de la démo testée semblaient un poil moins vives qu’un Street of Rage 4, présenté sur l’écran juste à côté.
Côté Gameplay c’est la fête ! Le prototype de l’an dernier présentait une barre de EX, qui se remplissait au fur et à mesure des échanges pour permettre de déclencher une attaque super imparable une fois celle-ci pleine. Si cette jauge est toujours d’actualité l’attaque n’est plus imparable (mais cela peut encore changer qui sait), et déclenche une version augmentée du super de votre personnage. C’est très pyrotechnique sans être véritablement ultra efficace. De nouveaux coups viennent cependant apporter une dimension supplémentaire au gameplay, comme le contre. En appuyant sur la touche dédiée à la réception du disque, celui-ci est renvoyé d’un coup de coude ou d’une grande claque, au raz du filet. Oui vous avez bien lu, au raz du filet. Une mécanique qui va forcer les joueurs à bien gérer leur positionnement horizontal en plus du vertical, et rendre les personnages lourds, moins efficaces qu’ils ne l’étaient dans le premier Windjammers.
Autre nouveauté, le saut et surtout le smash qui l’accompagne. Il est à présent possible d’attraper un disque au vol pour le balancer dans le fond du terrain, un peu à la façon d’un lob, mais en beaucoup plus précis. Le smash pouvant lui même être intercepté par un autre saut, il présente un bel atout mais aussi une grosse prise de risques. Une mécanique qui va une nouvelle fois pousser les joueurs à surveiller leur positionnement horizontal. Ajoutez à cela un passage en 16/9 au lieu d’un 4/3, et vous voilà avec une belle surface à gérer.