NUTS c’est votre histoire, quelqu’un responsable de surveiller la faune au sein d’un parc. La faune, mais surtout… des écureuils. Chaque jour vous allez devoir placer des caméras aux bons endroits ou vous soupçonnez de pouvoir capturer des écureuils en pleine action particulière, la nuit tombée.
Et justement, une fois ces caméras posées, vous vous rendrez dans votre caravane et attendrez de récupérer les bandes vidéo de la nuit passées afin de les étudier. Ainsi, vous pourrez tenter de retracer moment par moment, mouvement pour mouvement, les actions des écureuils qui vivent autour de vous.
Une fois les moments précis mis en pause sur vos moniteurs, vous pouvez imprimer les faits et les envoyer à votre responsable, la seule interlocutrice que vous aurez. Mais NUTS n’est définitivement pas qu’un jeu de chasse à l’écureuil.
NUTS est teinté d’un mystère particulier que cette version de démonstration met joliment en avant. Intriguant à bien des égards, NUTS se montre comme une enquête passionnante qui nuit après nuit à surveiller chaque fait et gestes sur des écrans de télévision, entraîne aussi pas mal de solitude. Le moindre bruit, le moindre mouvement, devient une façon de casser cette monotonie et d’espérer découvrir davantage de vie dans ce monde terne.
On attend qu’une seule chose, c’est qu’il se passe quelque chose de fou, de dingue, d’imprévu. Et c’est aussi ça le génie présumé de NUTS : il rend un peu fou, comme son nom pourrait bien l’indiquer en double-sens en anglais. NUTS voulant dire « Noisette » mais étant aussi employé pour dire que quelqu’un perd la boule, qu’il est un peu « maboul » comme on dit dans l’hexagone.