Rapide Critique

Werewolf : The Apocalypse – Earthblood

Shutan
Publié le 18 février 2021

Développeur

Cyanide

Éditeur

Nacon

Date de Sortie

04 Février 2021

Prix de lancement

40 €

Testé sur

PC

La nuit tombe sur le village, tout le monde s’endort. Les Loups-Garous se réveillent. Et ils vont aller dans l’usine d’à côté ouvrir des portes, appuyer sur des boutons et tuer des gardes silencieusement ou tout casser et mettre du sang partout, pendant 11 heures. Et la petite fille a le droit de regarder. Au petit matin, quand on ouvrira les yeux, tous les villageois seront partis jouer à autre chose.

Alors je dis « les » Loups Garous, mais bon on n’en contrôle qu’un, Cahal. Et évidemment il n’est pas content, parce qu’une grosse société de pollueurs très méchants est venue s’installer juste à côté de son village, et a commencé à tout péter, creuser des trous et couper les arbres pour juste tout cramer et faire de la fumée noire très sale et méchante. Alors Cahal et ses potes vont y aller. Enfin, juste Cahal. Parce qu’il faut y aller en solo, euh, et s’infiltrer, et tuer les gardes, éviter les caméras et puis voilà. Parce que c’est la voie. Et puis si ça rate, bah tant pis, transformation garougarou et paf paf paf le loup ! La boule de poils pleine de griffes et de dents va vider la pièce de ses habitants, et vider les habitants dans la pièce aussi. Une fois les objectifs remplis, direction un autre lieu à infiltrer et vider, avec des dialogues creux débités par des personnages inexpressifs  pour meubler.

Et c’est tout, en fait.

Et c’est dommage, d’avoir une licence comme Werewolf The Apocalypse, qui est une gamme de jeu de rôle de chez Whitewolf (les vampires, tout ça) et de ne faire qu’un jeu « d’infiltration » très basique avec des ennemis complètement crétins, qui s’écroule dès qu’on comprend que ça va plus vite en passant à travers les pièces quand c’est possible, ou en se transformant en Crinos pour tout péter. Les séquences d’arènes sont entrecoupées de séquences de balades libres, à la recherche de fleurs à respirer pour gagner de l’expérience, de mini quêtes à remplir pour faire plaisir à l’esprit de la forêt (ou du désert dans la deuxième moitié du jeu) et suivre un scénario relativement prévisible, plutôt court mais qui a le mérite de tenir debout. Le jeu en lui-même rappellera un peu Batman Arkham Asylum sans le raffinement de son level design ni ses possibilités stratégiques et en combat on a un sous God of War très bourrin et illisible mais défoulant quand même avec quelques choix de compétences pour rendre le tout plus varié.

Ce n’est pas une catastrophe, ce n’est pas un grand jeu, c’est une curiosité à garder pour une grosse après-midi tristoune.

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