5 Jeux en Coopération pour Noël 2011

Quoi de mieux que de jouer à plusieurs à un seul et même jeu ? En local ou en mutitjoueur c’est toujours un ravissement et surtout en périodes de fêtes. Les vacances scolaires arrivent, les RTT aussi et du coup, on en profite pour vous proposer quelques titres en coopération sortis cette année et que nous avons particulièrement appréciés. Enjoy ! (Et n’oubliez pas Rayman : Origins, d’ailleurs, au rayon des nouveautés).

Crimson Alliance
Développeur : Certain Affinity | Date de Sortie : 07 Septembre 2011
Un ancien gigantesque empire, une belle capitale du monde aux guerriers valeureux et à la nette tranquillité, c’est ce qu’était Byzan avant que les forces de l’ombre ne viennent tout détruire. Désormais c’est un monde froid, sombre, glauque, triste, qui s’ouvre à trois valeureux héros se rencontrant “par hasard” pour vivre une aventure faite de coup d’épées et de boules de feu. Crimson Alliance n’est malheureusement pas porté par une histoire incroyable d’originalité (bien au contraire), mais a de sérieux atouts dans sa manche pour convaincre les amoureux de bastons en caméra aérienne. Crimson Alliance fait dans le classique et l’efficace. Trois héros sont disponibles : un guerrier, un magicien et un assassin. Chacun a un coup rapide, un coup plus puissant, une attaque étourdissante et une charge (chaque coup étant attribué à un bouton en particulier). Chacun de ces types d’attaque est bien entendu en harmonie avec le style du personnage : si le guerrier frappe à coup d’épée, le magicien lance des boules de feu. Si ce même guerrier fonce dans le tas, le magicien se téléporte à courte distance. Ajoutez à cela un bouton pour bloquer et un dernier pour utiliser une “grosse attaque magique” basée sur une jauge de pouvoir à remplir en tuant des ennemis, et vous aurez un bel aperçu final du gameplay proposé. Le jeu est construit sous la forme d’une suite de donjons linéaires, avec quelques embranchements secrets pour chacun (une dizaine par donjons). Des portes portant un sceau, différent pour chaque personnage capable de l’ouvrir, comportent un trésor destiné à celui-ci. Des énigmes, en solo comme en coopération, sont aussi de la partie avec de stèles à activer, des pièges à éviter, pour obtenir toujours plus d’argent. On y rencontre beaucoup de petits ennemis, quelques mid-boss bien costaux et au final trois gros boss massifs mais un peu simples à battre. Ce n’est d’ailleurs pas la possibilité de faire revivre ses alliés au sol ou le nombre ahurissant de checkpoints qui viendront donner un peu de piment à l’aventure. Crimson Alliance est malgré tout un bon investissement et promet une très sympathique aventure, principalement grâce à ses graphismes réussis et son histoire très classique, mais qui se suit avec plaisir.


Kirby’s Adventure Wii
Développeur : HAL Laboratory | Date de Sortie : 25 Novembre 2011
À tout moment, n’importe quel joueur peut prendre l’une des quatre wiimote et rejoindre la partie sous les traits de Kirby, Meta Knight, le Roi Dadidou ou Waddle Dee. Si deux personnages identiques sont à l’écran, ils sont alors différenciés par leur couleur. Chaque personnage a son attaque favorite et d’ailleurs, premier défaut, certains joueurs seront très frustrés du manque de gameplay pour certains choix : sans Kirby, impossible d’avaler par exemple. Sans parler de leur rapidité de marche, différente pour tous, qui rend le jeu très facile pour ceux qui suivent un Kirby toujours devant et qui a tendance à enchainer les ennemis sans l’aide de ses partenaires. Frustrant pour les plus vieux, mais au final, pas vraiment problématique pour les plus jeunes auxquels le jeu s’adresse avec beaucoup de sincérité. Le scénario est des plus simples : un vaisseau s’écrase avec, à son bord, le désespéré Magolor qui voudrait reconstruire le véhicule et repartir sur sa planète. Pour l’aider, Kirby va parcourir chaque monde à la recherche des morceaux de vaisseaux et tenter de se faire un nouvel ami. On joue donc Kirby dans des mondes en 2D ou il s’agit d’avaler des ennemis pour tenter d’ingérer, au passage, leur pouvoir. Une fois obtenu, ceux-ci peuvent être utilisés à volonté jusqu’à ce qu’on se fasse toucher (une étoile de pouvoir “sort” alors du personnage et peut-être récupéré, jusqu’à sa disparition) mais peut désormais aussi être furieusement plus efficace si la jauge de pouvoir est remplie. Vous arrêtez alors le temps et déclenchez un énorme coup en rapport avec votre pouvoir : un dragon de flamme traversant l’écran ou un énorme coup d’épée (de Link)tranchant tout ce qui se trouve à l’écran sont quelques exemples de possibilités proposées. On se monte dessus, on se fait des bisous pour se redonner de la vie et certes c’est tendancieux, mais bien efficace en cas de coup dur ! C’est très mal équilibré et cela ne doit pas être une façon de concourir entre amis pour celui qui finira au mieux les différents niveaux, tant chaque aspect du gameplay n’est pas pensé pour ce genre de duels d’une partie. Néanmoins, l’aventure est très belle graphiquement et les musiques accompagnent le tout avec le génie habituel des productions Nintendo.


Magicka
Développeur : Arrowhead Game Studios | Date de Sortie : 25 Janvier 2011
Magicka n’est pas un jeu qui brille par son scénario et c’est là le principal intérêt de votre aventure.En effet, l’histoire est un prétexte pour vous faire avancer dans le jeu et surtout, lancer des références souvent très drôles à d’autres jeux, films ou encore à la littérature… Tout au long de l’aventure, les scénaristes n’ont pas hésité à se moquer d’Harry Potter ou reprendre des répliques des Monty Python. Dans l’univers de Magicka, les protagonistes ne sont pas nombreux. Il s’agit de votre magicien et ceux de vos éventuels amis ainsi que Vlad, un vamp… Un personnage qui va beaucoup vous “aider” au cours de l’aventure. D’autres personnages sont aussi rencontrés, comme des “personnalités” connues faisant office de boss, ou de simples mortels (souvent des villageois) sur qui vous pouvez expérimenter vos nouveaux sorts ou armes. Le gameplay de Magicka repose sur le principe de pouvoir combiner différents éléments. Ainsi, la vie, l’arcane, le feu, la glace, la terre, le bouclier, la foudre et l’eau sont les “Magicks” de base. Vous pouvez bien sûr combiner plusieurs fois l’arcane, afin de faire un rayon très destructeur, mais vous pouvez aussi mélanger la foudre et le feu pour faire un lance-flamme électrique, ou encore la glace et l’eau pour lancer des pics, l’arcane et le bouclier pour poser des bombes… Et il existe aussi des sorts qu’il vous faut apprendre en trouvant des livres éparpillés dans le monde. Parmi ces sorts, il y a le très puissant éclair, l’incendie et même un “plantage total” qui fera disparaitre un personnage à l’écran par un magnifique hommage à Windows. Et oui, dans l’expression “un personnage” sont compris vous et vos éventuels alliés. Par ailleurs, le dernier sort cité n’est pas le seul à pouvoir toucher quelqu’un d’autre que vos ennemis. Bien sûr, derrière chaque Magick se cachent de vils effets dont un exemple survient très souvent dans le jeu : gare à vous si vous devenez subitement tout mouillé. Outre le fait que d’avoir son pantalon humide est très désagréable, il vous sera impossible de sélectionner la foudre sous peine d’avoir très mal. Cela n’est pas très pratique quand vous avez un compagnon à ressusciter (puisque ce sort implique de mélanger vie et foudre). Comment se débarrasser de cette malencontreuse situation ? Rien de plus simple, vous n’avez qu’a vous immoler. L’eau n’est évidemment pas le seul élément à avoir des effets négatifs et vous pouvez donc vous retrouver gelé et considérablement ralenti, ou avoir le feu aux fesses. Ces effets fonctionnent aussi sur vos adversaires. L’aventure peut donc se jouer à plusieurs en local, mais si vos compagnons sont loin de chez vous, un mode multijoueurs en ligne est disponible. Il est possible de jouer jusqu’à 4. Enfin si l’aventure ne vous suffit plus, le mode Épreuves vous proposera de relever des défis et de faire les meilleurs scores possible, visible dans un classement.


Renegade Ops
Développeur : Avalanche Studios | Date de Sortie : 14 Septembre 2011
Une cinématique d’introduction vous présente l’univers de Renegade Ops. Entièrement animée façon “comic book”, celle-ci met en avant un général dans le camp des “gentils” qui va compter sur ses renégats, deux garçons et deux filles d’exception, pour stopper le diabolique Inferno que les gouvernements mondiaux semblent ne pas prendre au sérieux. On est dans le plus pur cliché du film d’action ringard et c’est avec cette ambiance de nanar volontairement poussé à l’extrême que tout commence. La VF viendra d’ailleurs forcer ce trait ridicule avec des intonations de voix à faire rire le plus déprimé des joueurs. Quatre personnages sont donc proposés, mais il s’agit surtout de quatre véhicules tant les faciès des héros ne sont montrés que lors de la sélection de la partie. Chacun a donc un bolide aux coups spéciaux différents allant du tir aérien, de la bombe IEM, du bouclier, à la transformation en véritable tourelle-canon destructrice. À travers neuf niveaux assez longs, il est donc question de tuer de l’ennemi en masse avec un gameplay à la Geometry Wars, comme c’est désormais la mode sur console. Comprenez par là que vous visez et tirez en orientant le stick analogique gauche dans la direction désirée, le stick droit servant à diriger votre véhicule. Renegade Ops ne fait pas dans la dentelle. En plus de proposer une réalisation technique d’exception, mettant en avant des graphismes somptueux pour un jeu de cet acabit, les développeurs d’Avalanche Studios se payent même le luxe de proposer une ambiance sonore décapante et de très bonnes musiques pour les accompagner. Rien de culte, évidemment, mais quelque chose d’assez bien fignolé pour sublimer un gameplay qu’on osera avouer sans mal comme frôlant la perfection une fois saisi. Ajoutez à cela des explosions toutes les secondes pour en avoir le coeur net : Renegade Ops est un jeu bourrin. Reste qu’il est vraiment dans le haut du panier du jeu de shoot en coopération sur consoles. En version PC, il ne devrait pas non plus avoir trop de mal à trouver son public (pourvu qu’il ait une manette à brancher). Quelques petits bugs par-ci, par-là, de très rares moments de répétition et des voix françaises un peu énervantes ne suffisent pas à gâcher le plaisir procuré par ce titre de qualité, très simple dans l’absolu, mais vraiment fun, beau, réalisé avec passion et à la durée de vie conséquente pour qui voudra réellement s’y consacrer à fond. On l’attendait, on le savait prometteur et il a confirmé tout le bien que l’on pensait de lui. Chapeau !


Steel Storm : Burning Retribution
Développeur : Kot-in-Action | Date de Sortie : 11 Mai 2011
Steel Storm met le joueur aux commandes d’un ersatz de vaisseau/tank surarmé qui traverse des niveaux très claustrophobiques (sauf à de rares moments où la lumière du soleil daigne faire son apparition). À la manette, le stick analogique gauche sert à déplacer son véhicule alors que le droit permet quelques rotations. Pour tirer, on utilise la gâchette. Au clavier et à la souris, c’est à peu de choses prèt le même gameplay qui est proposé même si, évidemment, il est beaucoup moins intéressant. À travers les 25 missions, on passe par une multitude de clichés du jeu de tir orienté action. Il y a les tourelles, les ennemis qui se déplacent et tirent assez intelligemment (jusqu’à bien anticiper certaines de vos actions), mais aussi des boss, avec leur jauge de vie apparaissant à l’écran. On commence avec une mitraillette assez simpleet il est possible de collecter davantage d’armes, en munitions illimitées une fois possédées mais qui peuvent être perdues lorsqu’on épuise une vie. Au bout de quelques crédits, c’est le Game Over et le retour au menu. Clairement, Steel Storm est dur et ne va pas plaire aux nouveaux venus. Certains niveaux se ressemblent énormément et beaucoup de passages sont du type “chercher un interrupteur pour ouvrir ce champ de force et passer à la zone suivante”. Comme à l’époque des cartes d’accès dans les First Person Shooter, ce type d’aller-retour est vite énervant. Cela fait certes le charme rétro du jeu, mais ajoutez-y des ennemis qui apparaissent de façon totalement scriptés dans certains cas de figure et vous aurez de quoi râler. Malgré son classicisme évident, son faux scénario ne servant qu’à donner un sens à toutes ces explosions, Steel Storm : Burning Retribution est un bon petit jeu. Loin d’être une perle, il parvient tout de même à amuser et surtout, il nous permet de nous replonger dans un genre de jeu plus trop à la mode, très décomplexé. Pour peu que l’on fasse avec ses quelques défauts et que l’on comprenne qu’il s’agit d’un jeu purement destiné à de petites parties rapides, il vaut tout à fait son prix. Et il est en Français : une qualité à ne clairement pas prendre à la légère.

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