The Witcher 3 : Wild Hunt

Le désormais célèbre studio polonais CD PROJEKT RED (CDPR pour faire plus court) vient de sortir le dernier opus de la trilogie The Witcher. Inspiré des romans de Andrzej Sapkowski et de son univers aussi riche que profond, qui se démarque principalement par sa maturité et son ambiance à la fois crasseuse et mélancolique ainsi qu’un regard cynique sur l’humanité. On vous invite donc à découvrir ce qu’il advient de Geralt de Riv et de son entourage, et plus particulièrement de sa fille adoptive Cirilla.

« Y’a la guerre et le malheur qui s’en viennent, le temps des méchantes gens. »

On nous avait prévenu, la mort s’est parée du masque de la guerre pour rôder sur les royaumes du nord, le temps du mépris et de la hache, et bien nous y sommes. La mort de trois des plus influents monarques du nord, orchestrée de main de maître depuis l’ombre, plongeât le nord dans le chaos. Les souverains restants s’affrontent pour dévorer les restes d’une terre à feu et à sang et sous prétexte d’unifier les peuples, les deux factions du Nilfgaard et de la Redania sont en guerre ou plutôt, ils se regardent avec haine chacun d’un coté du Pontar en ourdissant les pires complots possibles afin de prendre la dernière grande ville libre du nord : Novigrad.

C’est donc dans un climat de statu-quo militaire sous fond de misère et d’horreur que débutera votre histoire, qui prend place six mois après la fin de The Witcher 2 : Assassins of Kings. Les choses ne se sont pas améliorées : terres en feu, peuple affamé et bûcher pour tous sont à l’ordre du jour. Au nord du Pontar le roi Radovid de Redania embrase les rues et la population à la recherche des mages, sorciers ou non-humains qu’il lui faut exterminer afin de calmer ses peurs. Au sud l’empire d’Emhyr Var Emreis du Nilfgaard roule littéralement sur les contrées conquises à coups de fouet, pendaisons pour les insoumis, saccages et pillages pour tous.

Et au milieu, un humble sorceleur.

Ignoble mutants pour certains, sauveurs pour d’autres, les sorceleurs sont des humains génétiquement modifiés par magie et alchimie durant l’enfance et entraînés afin de pouvoir exterminer les créatures magiques et les monstres que la conjonction des sphères a apporté sur le monde en même temps que la magie. Redoutable bretteurs et alchimistes accomplis, ils utilisent également la magie sous forme de runes et traquent les monstres nocifs contre écus sonnants et ne se soucient que peu des histoires des hommes.

Et voila donc notre Geralt de Riv partis à la recherche de son grand amour Yennefer à travers ce monde en ruine, il apprend que sa fille adoptive Cirilla Fiona Elen Riannon (ça fait cher la carte de visite) qu’il a élevé et entrainé durant son enfance est de retour dans la région. Elle a bien grandi et elle est en danger, Geralt va donc mettre toutes ses ressources et son expérience afin de retrouver Yennefer et Ciri et peut être qui sait, former à nouveau une famille ?

Alors cette histoire, accessible pour tous?

Certes, le jeu vous permettra de simuler une sauvegarde de Witcher 2 dans les grandes lignes et vous pourrez choisir sans pour autant savoir de quoi on vous parlera si c’est votre premier Witcher. Tristement, l’importation de sauvegarde n’apportera que peu de bénéfices et pour ainsi dire, aucune exclusivité scénaristique si vous avez importé du premier épisode au deuxième et du deuxième au troisième, ce qui m’a grandement déçu d’autant que vos décisions prise dans le deuxième opus deviennent anecdotiques et sont même parfois annulés par la trame du troisième.

Pour le nouveau venu qui n’a ni lu les livres ni joué aux précédents épisodes, il devra avoir de la mémoire et se renseigner dans le jeu à l’aide de livres ou témoignages de PNJ sur le passé de Geralt. Le glossaire des personnages s’étoffe au fil du jeu mais ne parle que peu du passé et bon courage pour comprendre l’importance de certains personnages ou la situation géo-politique du monde de Witcher. Les fans, en revanche, seront en terrain connu et comprendront mieux l’intro de Witcher 1 qui débarquait un peu comme un chien dans un jeu de quille avec cette amnésie de mes deux!

Vos choix au cours du jeu et les déclencheurs des différentes fins sont pour le moins obscurs et vous seront plus que suggérés afin d’avoir la fin heureuse. Pour les autres, il vous faudra fouiller et malheureusement les choix que l’on vous propose ne changent en vérité que très peu de choses durant l’histoire. Je m’attendais à des choix bien plus travaillés et à un impact en jeu flagrant, mais on découvre au final qu’on est presque spectateur et que pour couronner le tout, la psyché de Geralt est passée au mixer. Les fans de Sapkowski risquent de hurler à certains moments tant notre sorceleur s’éloigne de sa nature et peut même commettre des actes purement impensables pour qui a lu les livres. Sans compter que CDPR s’est torché avec le principe de neutralité et le code des sorceleurs de manière magistrale pour la deuxième fois.

« En politique comme en amour, il faut savoir baiser l’autre. »

Les mécaniques de jeu ont un peu changé, les menus sont très simples et respirent la console à plein nez mais ils répondent bien et on s’y fait à la longue. Un mode détective a été ajouté sous le nom de « sens de sorceleurs », vous pourrez analyser des éléments en surbrillance dans votre environnement en restant appuyé sur la touche correspondante et Geralt vous décrira ce qu’il voit et en déduit, un petit coté enquêteur sympa qui vous permettra de suivre des proies à la trace en les pistant ou bien alors, une odeur dans l’air vous mènera à un lieu ou une personne.

Hélas ce mode ainsi que le « GPS » de quête vous privera de toute exploration, vous ne serez jamais perdu et trouverez toujours les indices en rouge bien brillant et les conteneurs et coffres en jaunes pétant, ce qui pour ma part m’a un peu déçu car même dans le niveau de difficulté le plus élevé vous êtes assisté comme une petite vieille qui traverse un passage clouté. Même les lieux « cachés » sont indiqués sur la map pour peu que vous parliez aux différents PNJ. On vous répondra « ah ouais le temple elfique perdu de machin chose, c’est là! » et hop, un marqueur sur la map avec le GPS en prime. Où il vous suffira d’ouvrir un livre par accident, sans pour autant l’avoir lu, pour avoir l’indicateur de destination et une quête qui apparaît dans votre journal. Pour ceux qui sortiront des sentiers battus pour explorer à l’ancienne, vous risquez d’écourter la quête principale voir même de déclencher des évènements qui vous feront bugger royalement.

Le bestiaire est toujours là, mais encore une fois bien simplifié : finies les recherches de livres pour savoir à quoi sont sensibles tels et tels monstres. Dès que vous en croiserez un, vous saurez qu’il faut utiliser telle huile pour votre lame et telle type d’explosif pour en venir à bout. C’est agaçant, à la longue, toute cette facilité. Les potions par exemple sont devenues éternelles dès que vous connaissez la recette et que vous la fabriquez. Il vous suffira de méditer une heure pour qu’elle se remplisse à nouveau si vous avez de l’alcool dans votre inventaire.

Les quêtes sont très nombreuses et scénarisées et vous aurez, en plus des réguliers contrats de sorceleur qui vous permettent de « manger », des chasses aux trésors, des évènements aléatoires et des lieux à visiter, des courses de chevaux ainsi qu’un jeu de carte : le « Gwent », remplaçant le poker aux dés pour mon grand mécontentement même si le jeu de carte est sympa. « Un witcher sans poker aux dés c’est comme une donzelle sans jambes, ça pète pas bien haut! »

« Elle est pas belle ma lame? »

Non, ce qui est beau c’est ce jeu ! Le Redengine 3 nous en met plein les yeux à perte de vue, des graphismes somptueux pour un open world gigantesque jusqu’ici sans pareil dans votre ludothèque, je prend les paris. Bien sur j’entends déjà les « fesses-molles » parler de « downgrade » vis a vis des premières images du jeu montrées il y a deux ans. Moi j’appelle ça de l’optimisation car je suis sur qu’en l’état le jeu n’aurait jamais pu tourner sur consoles et qu’il aurait fallu un pc monté comme un catoblépas dopé au fisstech pour rendre ne ce serait-ce que jouable le jeu à ce stade de développement, non d’un elfe !

Je ne parle ici que de la version PC : la qualité globale des graphismes du jeu est hors normes et bien optimisée, un vrai régal à admirer, la végétation et les décors fourmillent de détails, les effets de lumière sont simples mais bien agréables et par les couilles de Vaiopatis que ce monde est vaste ! Pris à la loupe on pourrait dire « tiens, c’est un peu banal ce tronc d’arbre là », mais l’ensemble est harmonieux et ne déçoit jamais. La faune est nombreuse et foisonnante et sera votre source de nourriture principale. Vous pourrez également, en chassant des animaux, trouver des composants d’artisanat comme une peau d’ours que vous pourrez « démonter » pour obtenir du cuir chez le forgeron du coin.

Je vais vous bassiner un peu avec un mec dont vous n’avez probablement rien à secouer mais qui est le compositeur des musiques du jeu, monsieur Mikolai Stroinski, qui nous gratifie de l’une des plus belles bandes-son que j’ai eu l’occasion d’écouter, une immersion des plus profonde et prenante grâce à ses musiques aux rythmes orientaux et aux mélodies puissantes et hypnotiques. Vous l’aurez en tête en arpentant les rues animées de Novigrad ou des groupes de saltimbanques jouant sur les places de marché, ou encore dans les tavernes où les orchestres vous feront taper du pied en cadence durant une partie de carte.

Et un gameplay… décevant.

Et oui, si par bien des aspects artistiques, graphiques et même musicaux, The Witcher 3 est un cador, que dis-je une épée, il est un domaine en revanche ou frustration, rage et désespoir seront vos meilleurs amis durant votre aventure : ce putain de gameplay !

Qu’il s’agisse de souris/clavier ou d’un pad de Xbox One, les mouvements de Geralt manquent cruellement de précision vous obligeant sans cesse à vous tourner ou reculer pour ne serait-ce que ramasser un sac ou monter à une échelle. Les mouvements aquatiques de notre sorceleur ne sont pas fameux non plus. Vous aurez le droit à des pirouettes sous-marines à côté d’un coffre en espérant désespérément l’ouvrir. Pis encore, il vous faudra des fois décrire des cercles autour d’un objet à inspecter avant de pouvoir l’activer, ce qui m’a rendu chèvre plus d’une fois.

Au tableau des points noir il y a Ablette, la jument de Geralt, ce maudit canasson qui freine sans raison quand cela lui chante et aime se bloquer dans les décors ou bloquer une porte histoire de vous obliger à charger la sauvegarde ! Quand aux courses de chevaux, elle sont d’une simplicité enfantine pour peu que vous connaissiez les défauts de trajet de votre monture, et ils sont nombreux. Et qu’on ne me parle pas de réalisme, Geralt monte parfois Ablette par la droite !

Heureusement tout n’est pas à jeter par la fenêtre : les combats sont plutôt dynamiques et représentent à eux seul l’unique difficulté du jeu si vous jouez en mode difficile. Malheureusement le mode « ténèbres » a disparu. Le leveling est constant et même assez rapide et facile, un système de points à attribuer dans un ou plusieurs arbres de compétences vous permettra d’améliorer vos potions et leurs effets, un autre arbre est destiné au combat au glaive et à l’arbalète et le troisième concerne les pouvoirs. Un quatrième arbre vous permet de choisir des aptitudes particulières, comme par exemple un bonus de points de vie ou un bonus de points d’adrénaline qui vous permet de lancer des signes sans endurance ou d’augmenter les dégâts des armes. Il y a aussi les mutagènes que vous pourrez lier a vos pouvoirs, vous permettant de gagner des bonus de dégâts à l’épée, de l’intensité de vos pouvoirs ou simplement de la vie.

Désormais disponible dans l’arsenal de notre sorceleur, vous aurez une arbalète dont les carreaux de base sont illimités, cette arme n’a vocation qu’a faire tomber les créatures volantes au sol pour les attaquer ou à tuer les créatures aquatiques sous l’eau car Geralt ne peut ni tirer son glaive, ni lancer de signes sous l’eau (par contre il peu boire des potions en apnée…).

Pour parcourir l’immense étendue des cartes du jeu vous aurez un système de voyage rapide, via des panneau dans les villes et villages que vous vous visiterez. Mais vous pourrez aussi acheter des cartes afin de les déverrouiller sans vous déplacer. Toujours pour le voyage, votre monture Ablette sera à équiper de sacoches permettant d’agrandir l’inventaire, d’œillères permettant de l’empêcher de paniquer en combat monté et de différentes selles qui influeront sur son endurance afin de rester plus longtemps en galop. Cette monture est immortelle et peu sauter des montagnes (et ouais). Vous pourrez voyager en bateau en mode rapide en cliquant sur un port maritime sur la carte, ou manuellement afin d’admirer les baleines et de shooter à l’arbalète les sirènes en faisant gaffe au trajectoire : car le bateau peut couler.

L’or dans le jeu est important mais mal géré, votre équipement a une durée de vie et le craft est bien présent. Vous trouverez des recettes et pourrez créer ou réparer votre équipement chez les forgerons et armuriers de votre choix. En revanche il manque cruellement d’équilibrage, certains PNJ vous prendront ouvertement pour un con et Geralt acquiescera gentiment comme un benêt quand on vous promet une récompense en or en vous promettant une coquette somme et que vous gagnez 20 misérables couronnes alors qu’un poulet rôti dans une taverne vous en coûte 10!

Le jeu est truffé de bugs évidemment. Vu la taille de la bête quoi de plus naturel ! Mais CDPR réagit vite et patche très souvent ce qui fait vraiment plaisir et résout peu à peu les problèmes. Je passe vite fait sur les incohérences nombreuses et variées du jeu vis à vis de l’univers, comme par exemple un sorceleur de l’École du loup et non des moindres, Geralt de Riv en armure lourdes… C’est à pleurer le nombre incommensurable de meurtres que peut commettre Geralt ainsi que les créatures inoffensives et nobles que l’ont abat par paquet de dix, sans pour autant que cela gêne… Et comble du comble, le meurtre possible d’un autre sorceleur, sacrilège !

« Ce type est un fou, il n’y a pas une chèvre sur ces terre qui n’ai pas un enfant de lui! »

L’ambiance du jeu est très riche et vivante, les environnements sont peuplés de manière intelligente et soignée, c’est donc avec curiosité et une foule d’interactions que vous parcourez le monde d’un bout à l’autre avec ou sans raison. La vie autour de vous suit un cycle climatique et social complet. Vous verrez les gens courir, se mettre à l’abri par temps de pluie et c’est au rythme de la vie des habitants de Velen, Novigrad ou Skellige que vous pourrez vous promener et entendre les gens parler. Et si vous les écoutez, vous découvrirez des quêtes, des donjons à piller ou simplement des éléments de l’histoire ou de bonne blagues.

Le jeu reste fidèle à la trilogie sur bien des aspects. Il est mature de par le langage des personnages qui me feront passer pour quelqu’un de poli (ce que je ne suis pas, je suis un indécrottable charretier !). Les thèmes abordés dans Witcher 3 sont très sombres et risquent de ne pas être compris par les plus jeunes qui passerait outre la limite d’age pour y jouer. Le thème récurrent du racisme bien sur mais également de l’alcoolisme, de la violence conjugale, sont des exemples dans cet océan de quêtes et de narration bien mis en scène mais destinée à un public averti. Et pour ceux qui espèrent des choix simples, passez votre chemin, il n’y a pas de mauvaises décisions dans ce jeu : juste leurs conséquences et votre faculté à les assumer.

Cette suite hypothétique « made in CDPR » est bien foutue globalement malgré un sentiment d’édulcoration bien présent pour plaire au plus grand nombre et je comprend mieux le détachement dont a fait preuve Andrzej Sapkowski lors de plusieurs interviews où il précisait que ce n’était pas la suite des livres mais une adaptation libre et que lui seul déciderait ce qu’il adviendra de Geralt.

Le studio polonais a encore une fois su dépasser les habitudes et fixe la barre très haut avec un programme de DLCs gratuits, la promesse que le jeu verrait des extensions conséquentes dans le futur, à vrai dire dès le mois d’octobre. Encore une œuvre sans DRM comme les aime CD PROJEKT qui, pour le prix du jeu de base, vous offre les artbooks, OST, carte en pdf et nombre de goodies ce qui n’est pas commun.

Si j’ai pu râler comme à mon habitude sur certains aspect du jeu, The Witcher 3 : Wild Hunt reste un chef d’œuvre de narration et son contenu est abondant. J’y ai passé 250 heures avec beaucoup de plaisir et leurs innovations risque de changer le visage des RPG futurs. Car une telle recette ne peut que marcher !

3 réflexions au sujet de “The Witcher 3 : Wild Hunt”

  1. Un test équilibré comme on les aime. Et avec mes 25h sur le jeu en mode death march, je ne peux qu’acquiescer sur tout les points, bons comme mauvais, soulevés plus haut.
    Juste pour le fun, un petit copier coller d’un test que j’ai écris pour un pote concernant les mouvements parce que je me suis vraiment retrouvé dans ton test.

    « Gameplay: ho mes aïeux, quel dommage!!! Prendre en main l’inertie de Gerald n’est pas un réel probleme en soit, passé une ou deux heures, on intègre cette sensation de diriger un semi remorque et ça devient plus fluide.
    Nan, le vrai problème apparait quand tu dois looter ou « cliquer » sur un indice, par terre, sur un mur, n’importe où en fait.
    Le mécanisme est comme suit:
    On doit mettre Gerald en face dudit truc ce qui avec l’inertie n’est pas si simple que ça.
    PLUS
    On doit avoir la caméra visée sur ce dernier.
    Que l’un ou l’autre des facteurs ne soit pas présents et c’est partie pour une session de « ha putain il faut aligner tout ça comme des engrenages d’horlogerie suisse » et c’est mécaniquement bizarre de te rendre compte que si tu tournes la caméra, pouf, l’objet n’est plus interactible (j’invente un mot là? -ouep-) d’un seul coup, pareil si tu bouges Gerald ce qui n’a AUCUN SENS! C’est prendre juste le coté restrictif des deux mécanisme et ça devient lourd, lourd, lourd du coup.
    Et je ne te parles pas d’horlogerie suisse juste pour la blague, quand c’est un loot par terre ok, tu prends la main et tu t’y fait. Mais quand il s’agit d’activer le petit sac de loot a moitié planqué sous une planche ou une connerie du genre, tu vas forcement t’y reprendre à 3/4 fois.
    Vue que c’est au cœur même du jeu, ce mécanisme est frustrant au dernier degrés! T’es bien, tu t’immerges dans cet univers fantastique (dans les deux sens du terme) et toute les 10 minutes un petit lutin pop sur ton épaule pour te susurrer à l’oreille: « tu joues juste a un jeu vidéo, allez, aligne moi ces pixels Biatch! » 🙁

    Je ne comprends même pas que cela soit passé au travers des test de developpement. Juste permettre au joueur d’activer un éléments en ayant seulement la caméra visé sur ce dernier ne me semble pas un changement de gameplay énorme et aurait rendu ces phases de loot ou d’investigation TELLEMENT plus fluides! C’est peut être une limitation du moteur du jeu?…
    Bref, je suppose que cela sera patché ou moddé par la communauté parce que ce genre de connerie nui vraiment à l’expérience de jeu »

    Pour en venir avec le pourquoi j’écris ici:
    Le plus gros problème avec ce jeu pour moi est (comme bien des sorties ces dernières années) la campagne de com’ agressive dont il fait l’objet. Je vois un peu partout des test et reviews qui clament haut et fort que c’est une pépite vidéo-ludique, un exploit, toussa toussa.
    Moi tout ce que je vois c’est un vin trop vert étiqueté comme si c’était un millésime alors que c’est juste une bonne piquette industrielle qui a le potentiel de prendre du caractère en vieillissant.
    Et surtout!
    Une sortie de plus qui discrédite complètement le milieu du journalisme de notre média préféré. Du coup je me suis dit: tiens, et qu’est ce qu’ils en disent sur GSS et comme d’hab, je suis heureux de vois qu’il reste des moyens de s’informer sur ce média de manière relativement fiable.
    J’aimerai voir un peu plus de site aussi bon que celui ci et comme je ne fait que lurker occasionnellement chez vous, je me suis dit qu’il était temps que je vous laisse un petit com’ de soutien 🙂

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