Kitten’d


Kitten’d tourne autour de l’idée qu’on vous a offert par surprise, un chaton. On se dit « chouette alors! », voilà un Nintendogs+cats en réalité virtuelle mais sans les chiens, centré autour de l’idée de s’occuper de chatons, de les nourrir, les choyer et nettoyer derrière eux leurs besoins. Quelques caresses viennent parachever le tout tandis qu’on essaiera – vainement – de les empêcher de casser le peu d’objets habillant notre appartement virtuel.

Vous disposerez d’un mode libre où vos chatons seront moins difficiles à gérer pour une expérience plus détendue. C’est le mode idéal pour communier avec ces boules de poils virtuelles sans le stress d’objectifs à accomplir. Cependant de base, ce mode reste assez pauvre en contenu en n’ayant que très peu de gadgets et une seule race de chat à disposition pour commencer.

Pour l’enrichir, il va falloir se jeter dans l’autre mode fonctionnant selon un schéma que l’on retrouve dans bon nombre de jeux mobiles, avec ses niveaux répartis dans différents mondes, chacun d’entre eux ayant un ou plusieurs objectifs précis à accomplir dans un temps imparti, consistant en général à prendre soin de ces chatons en évitant qu’ils ne commettent trop de catastrophes. Tout n’y est que question d’équilibre et de priorités à gérer dans une difficulté qui se veut aussi progressive qu’accessible.

Ce sont des chatons après tout, il faut les éduquer. Si notre performance est à la hauteur, la notation en étoile n’en sera que plus haute et les jetons ainsi gagnés permettront de débloquer du contenu supplémentaire pour le mode libre comme de nouvelles races de chat ou des gadgets supplémentaires pour interagir avec nos félins.

Même s’il se trouve assez généreux pour son prix, Kitten’d n’en fait pas moins face à de sérieuses limitations. Notamment en ce qui concerne l’utilisation de la réalité virtuelle. Avec un Oculus Rift, impossible de se déplacer dans l’appartement. Heureusement, il suffit de pointer l’objet désiré pour l’attraper à distance. Le seul souci, c’est que cela casse un peu l’immersion en nous mettant dans un rôle passif. Tout se fait donc d’un seul point dans l’espace.

Le fait d’être restreint aura au moins l’avantage de rendre cette expérience plus accessible aux débutants de la VR sans trop les brusquer avec la notion de déplacement dans un espace virtuel. Kitten’d est clairement tourné vers un public plus casuel qui aimerait autant les chats que de se familiariser avec la réalité virtuelle, qui n’est par ailleurs pas obligatoire pour profiter du jeu – cependant sans elle, il se révèle nettement moins peu intéressant et original. En attendant, si vous espériez y trouver une véritable simulation de félins à adopter, il faudra passer votre chemin ou vous orienter vers l’adoption d’une véritable boule de poils.

Vasquaal

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