Rapide Critique

Generation Zero

Développeur : Avalanche Publishing– Éditeur : Avalanche Publishing

Date de Sortie : 26 mars 2019 – Prix : 34,99 €

En voilà un jeu qui nous l’a bien faite à l’envers ! Pas forcément attendu mais intriguant, ce titre avait pour volonté de proposer de la survie jusqu’à 4 joueurs dans un environnement totalement repompé sur l’univers visuel de Simon Stålenhag, avec un petit coté Stranger Things qui n’était pas pour déplaire à la mode actuelle. Mais voilà, il est bien plus intéressant de jouer à un jeu quand celui-ci est terminé.

Et Generation Zero, c’est une Alpha profondément triste. Vous y jouez donc un adolescent que vous pouvez customiser à l’envie, dans un grand environnement libre ou tout se ressemble à outrance, de ferme en ferme, de maison en maison, de petit village en petit village. Quand vous croisez votre premier robot tueur, vous avez peur… Puis rapidement vous comprenez qu’ils sont totalement illogiques et qu’ils ont un énorme point faible qui fait Bip Bip alors vous les tuez en un ou deux coups bien sentis d’une arme dont les munitions ne sont pas si rares que cela… Pourvu que vous ayez compris qu’il fallait les combiner à l’arme pour qu’elles soient utilisables. Oui, il n’y a pas cet automatisme en jeu. Et sinon, quand vous sautez dans l’eau, vous réapparaissez au bord. Amusante petite anecdote que je ne savais où placer dans cette critique.

A plusieurs, les bugs sont encore plus nombreux. On est invisible, on a des armes qui ne fonctionnent pas, c’est un florilège. Le loot apparaît dans des endroits inaccessibles, aucun PNJ autre que les robots ne viennent dynamiser l’affaire et l’ennui est partout, tout le temps. Le défi n’est nulle part, la déception est énorme. Generation Zero n’a absolument pas été terminé et on serait bien curieux d’en savoir davantage sur son développement et les raisons de cette bien triste débâcle.

Image de Skywilly

Skywilly

Rédacteur en chef collectionneur de Skylanders et qui passe beaucoup trop de temps sur ces briques Lego. Heureusement qu'il y a des petits jeux pour s'évader ! Auteur de Le jeu vidéo indépendant en 2015 : Portraits de créateurs

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