Chaque nuit sera portée par un même schéma : vous avez une jauge d’essence qu’il vous faut surveiller, un temps de travail défini et chaque parcours sur la carte vous obligera à dépenser de ces deux jauges. Vous voilà parti pour retrouver votre premier client qui vous apportera de l’argent, certes, mais aussi des dialogues et une histoire.
L’occasion pour les créateurs de Night Call de mêler à cette enquête nocturne parisienne de vraies questions politiques et sociales qui, dans cette version Preview, commencent toujours par un peu de cliché (oh, un politique véreux) pour toujours basculer vers l’intelligence du propos (comment ça, il décide de trahir son supérieur ?). C’est clairement l’écriture de Night Call qui subjugue avant tout, promesse d’un récit percutant qui résonne avec nos vies, notre actualité, notre quotidien.
Passé cette surprise qui semble aussi s’étoffer en fonction des choix de réponse que vous faites à vos clients, Night Call propose aussi quelques originalités d’interactions. Comme lorsque l’on décide de faire le plein et qu’avant de remplir le réservoir, il est possible de discuter avec le pompiste, d’acheter le journal, quelques magazines, en espérant y récolter au passage quelques indices. Et pourquoi ne pas gratter un petit ticket de loterie afin de gonfler notre portefeuille déjà bien trop peu rempli par nos courses successives ? Night Call est plein de surprises.