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ScourgeBringer

Développeur : Flying Oak Games – Éditeur : Dear Villagers – Date de Sortie : 2020

Après Dead End, NeuroVoider et plus récemment Boo ! Greedy Kid, les deux Messins de Flying Oak Games sont de retour avec un nouveau jeu, ScourgeBringer. Décrit comme la rencontre de Dead Cells et de Celeste par Eurogamer, voyons ensemble ce que le titre a dans le ventre.

Oh, un monolithe dans le ciel

Nous n’avons que peu d’informations sur l’histoire du jeu. La courte introduction nous explique juste qu’une sorte de Monolithe géant est subitement apparu et a commencé à décimer la population. Personne ne sait d’où il vient ni quel est son but. Diverses expéditions ont été envoyées à l’intérieur de la structure en quête de réponses mais nulle n’est jamais revenue.

Aujourd’hui c’est à vous, Kyrha, une féroce guerrière armée d’une simple épée et d’un drone de combat, d’entrer dans la machine pour découvrir ses secrets et peut-être sauver l’humanité.

Une prise en main jouissive

Le tutorial de départ permet de se familiariser avec l’héroïne et de surtout découvrir son incroyable agilité. Elle possède de base un double-saut, peut courir contre les murs, dasher vers les ennemis pour arriver plus vite au corps-à-corps et les découper à grands coups d’épée, demander à son drone un tir à distance et même étourdir ses adversaires avec un coup puissant placé au moment adéquat.

Si les premières minutes sont assez compliquées et qu’il ne sera pas rare de se tromper de touche, avec un peu d’entraînement l’extrême mobilité de Kyrha est vraiment grisante et c’est un pur bonheur de vider une salle entière sans même toucher le sol.

Platformer rogue-lite

Le Monolithe est découpé en différents environnements (trois à la sortie en accès anticipé). Le but est simple, vous devez fouiller chaque « étage » jusqu’à éliminer le mini-boss puis le boss pour prendre un portail et poursuivre votre aventure. En cas de mort vous êtes ramené au début mais certaines ressources collectées vous permettent de débloquer des bonus dans un arbre de compétences qui faciliteront votre prochain essai : plus de points de vie, capacité à renvoyer les tirs ennemis via votre attaque chargée, super attaque, téléportation dans une salle précédemment visitée, il y a actuellement une trentaines d’améliorations à acquérir.

Toutes les salles ne sont pas dédiées au combat. Vous aurez également le plaisir de rencontrer Greed, un marchand qui troquera divers objets contre le sang récupéré sur vos adversaires. Pack de santé, bonus de dégâts, rechargement de votre drone, carte du niveau, nouvelle arme, la liste est longue.

Vous trouverez également divers autels pour obtenir des dons très puissants. Dans certains cas, ils vous inciteront d’ailleurs à changer votre façon de jouer pour en profiter au maximum, je pense par exemple à celui qui allonge la durée d’étourdissement des ennemis tout en augmentant les dégâts qu’ils reçoivent durant cette période, ou celui boostant vos dégâts à chaque nouvelle élimination sans toucher le sol.

Le jeu est assez difficile, mais comme dans tout rogue-lite, non seulement votre personnage deviendra plus fort au fil du temps grâce aux compétences déverrouillées, mais votre connaissance des ennemis et de leurs attaques feront que vous parviendrez à vider les salles sans subir de dégât. Les boss sont d’ailleurs bien réussis et vous donneront du fil à retordre avec des attaques variées remplissant rapidement l’écran de tirs.

Le polish avant tout

On sent que les développeurs ont passé énormément de temps à travailler l’enrobage du jeu. Non seulement le pixel art est magnifique, mais les décors fourmillent de détails (herbes qui se couchent à votre passage, clochettes qui se balancent au bout d’un fil…) et les vibrations de l’écran renforcent la sensation de puissance des coups. Chaque environnement a sa propre identité et vous découvrirez peu à peu de nombreuses subtilités de gameplay pour évoluer toujours plus vite et prendre encore plus de plaisir. Vous devrez d’ailleurs varier au maximum vos attaques pour faire monter votre jauge de combo et récupérer plus de sang à dépenser au magasin.

Côté audio ScourgeBringer n’est pas en reste puisque les sons et musiques sont composés d’une main de maître par Joonas Turner (Nuclear Throne, Downwell, Broforce…). Les bruitages collent parfaitement à l’action et c’est un vrai bonheur d’entendre un énorme bruit sourd lorsqu’on étourdit un adversaire, on ressent presque l’impact physiquement !

D’ici la sortie finale les développeurs ont prévu d’ajouter au moins deux mondes, des salles de défis, des secrets, le reste du lore, des modificateurs de difficulté et continuer de travailler sur l’équilibrage général en prenant en compte tous les retours des joueurs comme ils l’ont déjà fait durant la phase d’alpha.

Je pense que je peux déjà annoncer que ScourgeBringer sera mon GOTY 2020. C'est simple, j'aime tout ce que propose le jeu. Le pixel art est parfaitement maîtrisé, Khyra se manie à la perfection et l'action est tellement intense qu'il est impossible de décrocher les yeux de son écran avant la fin d'une partie. Le contenu déjà disponible est assez conséquent et une fois que tout le reste aura été ajouté, nul doute que ScourgeBringer sera la petite pépite indé de l'année. Si vous aimez les rogue-lite et les platformer ne passez pas à côté ! Pour ma part j'attends la prochaine mise à jour avec impatience et j'ai hâte d'en apprendre un peu plus sur le lore du jeu.

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Bestio

Fan de shmup, de hack'n slash et plus globalement de tout ce qui est typé arcade. Si je teste un jeu, il y a de fortes chances que ça explose de partout et que l'écran soit rempli de boulettes.

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