Ainsi, ce petit rhinocéros passera d’œuf à la tombe en quatre flèches bien placées. C’est à la fois beau et triste, Ageless joue beaucoup avec la poésie morbide de cette idée de gameplay.
On a le droit concrètement à un plateformer en Die & Retry assez classique dans sa construction. Chaque nouveau tableau est un défi à relever en tirant parti de ses pouvoirs. Autre idée : un plan d’intemporalité qui permet de puiser l’énergie d’un être vivant pour se propulser dans une direction choisie.
Cela force à un gameplay mélangeant les transformation et les plateformes, avec un principe de vitesse d’exécution au centre de la maitrise demandée au joueur. Rapidement, cette version preview nous montre où le jeu veut en venir : des lettres cachées dans le plan intemporel donnent un peu de quoi faire aux collectionneurs.
Coté Boss, on a le droit à une course-poursuite demandant au joueur d’utiliser tout ce qu’il a appris pour s’en sortir. On va mourir et rejouer la section de nombreuses fois avant de la connaître par cœur et clairement, on y trouve un potentiel de SpeedRun évident.
Ageless n’est pas vraiment original, il emprunte énormément à ses pairs, à Celeste, à tous ses plateformers en Die & Retry exigeants et demandant un peu d’effort pour être maitrisé. Par contre, Ageless propose une mise en avant de la vie et de la mort particulièrement originale. Devoir faire évoluer et tuer à vitesse grand V un être vivant à une portée philosophique assez importante, mise en exergue par une ambiance posée, douce amère, rarement vue dans un jeu vidéo.