Alors parfois, comme ça, pouf, on a un bon gros jumpscare des familles, vous savez, c’est tout calme on s’approche d’une fenêtre, d’un mur, d’une patate innocente et BOUM ! Un machin surgit de nulle part et vous fait paniquer, faire n’importe quoi, renverser votre 8-6 sur le clavier ! Et ben Maid of Sker en est farci de cette mécanique. Tellement que ça en devient fatiguant. Et très téléphoné.
Sur les quatre heures que dure le jeu, on en est à un jumpscare toutes les 30 minutes à peu près. Et c’est un peu beaucoup en fait. Sans compter que les moments de tension restent assez limités car les ennemis sont effectivement aveugles mais aussi ultra prévisibles, et les éviter ne pose pas franchement de problème tant ils font de barouf en se déplaçant.
Au cas où, on a droit à une espèce d’arme sonique à un moment du jeu qui les étourdit quelques secondes, permettant d’éviter un funeste destin et un retour au dernier point de sauvegarde manuel, mais c’est bien le diable si on l’utilise plus de deux fois. Ah oui, pas d’autosave, il faut trouver des salles avec des phonographes, elles permettent d’enregistrer la partie, et elles sont facilement repérables par leurs portes ouvragées. C’est pas plus idiot que les machines à écrire. L’histoire est cela dit assez intéressante et originale malgré tout, les divers documents éparpillés un peu partout peuvent révéler les dessous de l’affaire au joueur curieux désirant atteindre la « bonne » fin.