Rapide Critique

YUKI

Chezmoa
Publié le 21 août 2021

Développeur

ARVORE

Éditeur

ARVORE

Date de Sortie

22 juillet 2021

Prix de lancement

20 €

Testé sur

Oculus Quest

Comme la plupart des gamins, j’ai dans mon enfance fait voler des figurines en les imaginant slalomer entre les meubles du salon. Je ne pensais pas me retrouver quelques années plus tard, dans mon propre salon, en train de faire voler un jouet imaginaire entre les obstacles, eux aussi imaginaires, de YUKI.

Le titre du studio brésilo-anglais propose le croisement improbable d’un jeu de figurine, d’un shmup en bullet-hell et d’un Rogue-Lite, le tout en VR.

Via une courte introduction, le jeu vous incite à prendre dans votre main droite une figurine de votre chambre. Celle-ci, aux allures de personnage d’anime équipé d’ailes mécaniques, sera en quelque sorte le vaisseau de notre Shoot’em up. 

Votre main droite servira à faire slalomer le personnage dans un long couloir au scrolling automatique, pourvu d’obstacles et d’ennemis. Cette même main vous servira aussi à tirer via l’une des gâchettes et à déclencher un bouclier temporaire via une autre touche. Bref, tout ce qui se rapporte à votre héros vaisseau est condensé dans la main droite. Votre main gauche servira quant à elle à déclencher des effets, via la sphère compagnon qui parcourt les niveaux avec vous. Enfin votre casque, ne sera ni plus ni moins que la caméra que vous pourrez déplacer en bougeant votre tête (et votre corps).

La plupart des jeux VR nous ont habitués à esquiver les tirs ennemis via notre tête. Dans les FPS vous cachez votre tête derrière un pylône par exemple, ou esquivez des tirs en vous penchant. Dans YUKI, vous jouez comme un enfant avec son jouet volant et c’est donc la figurine qui devra esquiver les tirs ennemis. Vous penchez ou esquiver de la tête ne servira à rien, c’est votre main droite qu’il faudra protéger des tirs ennemis.

Car malgré ses contrôles atypiques et son environnement VR, YUKI est avant tout un Bullet-Hell où il faudra passer à travers le quadrillage de projectiles ennemis tout en leur tirant dessus. Et, pour rendre le tout un peu plus varié, une couche de Rogue-Lite vient dynamiser les choses. Chaque partie propose des niveaux légèrement différents de la précédente et collecter des sphères en cours de route permettra d’améliorer vos stats pour le prochain run.

On relance donc une partie de temps en temps en progressant petit à petit grâce aux améliorations glanées au fil des runs. De la vie supplémentaire, plus de bonus différents à ramasser en cours de niveaux, etc.

En plus d’être original dans son approche, Yuki est diablement beau et propose une ambiance japonisante très réussie. Les finitions du jeu sont impeccables, avec une précision sans faille des mouvements et une absence totale du moindre signe de motion sickness.

L’occasion parfaite de rejouer dans votre salon presque comme quand vous étiez gamin. Mais ce ne sont plus vos parents qui risquent de vous trouver ridicule (quoique), mais peut-être vos enfants. Heureusement pour vous, après avoir essayé à leur tour, ils ne se moqueront plus et refuseront surement de vous rendre le casque.

Flap Happy

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