Le Top 5 des jeux 2012 de Skywilly

L’année fut chargée et plutôt que de vous faire un Top 2012 qui ne veut trop rien dire, on préfère reprendre une bonne idée de l’année dernière : vous proposer des TOP 5 amusants et/ou précis sur nos préférences et ce qui nous as marqué tout au long de l’année. On y parle pas forcément des jeux sortis, mais bien joués. C’est pour cela que vous y retrouverez quelquefois des titres un peu plus vieux d’une année. Dans tous les cas, voilà plusieurs listes à venir de Tops vous garantissant des achats de qualité. Après, j’espère quand même que vous avez déja fait vos cadeaux pour Noël. Parce qu’il est un peu trop tard, là…

The Walking Dead : The Game

 
Jamais aucun jeu ne m’avait fait vivre l’aventure avec autant d’humanité et de profondeur de personnages. Sorti tout droit d’un monde de point&click absolument rébarbatif (bien que j’en sois fan), The Walking Dead explose les codes du genre et s’inspire du très mauvais Jurassic Park du même studio pour proposer une formule à 100 % efficace à base de zombie, de survie et calquée (sans plagier) sur un comics éponyme d’exception. Au fil des cinq épisodes du jeu, on s’attache réellement aux protagonistes d’une histoire très sombre, gore, furieusement désespérée et qui ne se fera pas prier pour vous faire crier devant votre écran à chaque grand moment scénaristique.
Les développeurs jouent avec les émotions du joueur et s’en tirent à merveille, avec une œuvre très originale qui même si elle est un peu « tire-larmes » vers la fin (en même temps, cela fonctionne très bien) ne manque pas de grands moments d’écriture. C’est pour moi le jeu à avoir fait cette année et ce aussi, parce que c’est une belle revanche pour un studio qu’on disait dépassé et voué à l’échec. Moi le premier. J’ai pris ma claque, prenez là aussi, je vous la propose de bon cœur !

Dishonored

 
On peut réellement être aussi inventif en 2012 ? Que ce soit dans son design hors du commun, ayant pas mal bousculé la communauté des « gamers » sur la toile avec des graphismes pas forcément folichons, mais qui met en avant un style très particulier et accrocheur, Dishonored vient mettre les pieds dans le plat comme plusieurs de ses congénères par le passé en relançant malgré lui le débat sur la course aux graphismes et leur importance dans une œuvre vidéoludique. Dishonored comble son manque d’explosion de carte graphique avec un univers inventé de toutes pièces qui ne manque pas de poésie macabre. Vous y jouez un assassin silencieux devant user de plusieurs armes et stratagèmes pour arriver à vos fins.
Certes, on peut pester sur l’intelligence artificielle et son champ de vision un peu restreint ou au contraire, carrément abusé par certains moments. Mais l’immersion est totale et si le jeu se termine très rapidement, scenaristiquement parlant, on en a clairement pour sa rejouabilité. La volonté de maîtriser les niveaux, trouver de nouveaux passages menant à bon port et sans avoir à tuer qui que ce soit, nous force à laisser le jeu installé sur notre machine pour y revenir de temps en temps. Une belle œuvre d’art, assurément !

Journey

 
On le sait depuis longtemps : les grands studios ont besoin de jeux leur garantissant un catalogue un peu plus varié sur leurs Networks et c’est donc sans trop de mal que les développeurs de Journey ont réussi a convaincre Sony de financer leurs aventures. Alors certes, on perd beaucoup en statut d’indépendant, mais l’oeuvre finale est magistrale. Que dire qui n’a pas déjà été dit sur Journey ?
Vous êtes un être mystérieux à l’histoire contée de façon énigmatique et devez visiter un désert, des grottes et les cieux dans le seul but d’atteindre un objectif très onirique et de vivre une aventure d’une petite heure fortement chargée en émotions visuelles et sonores. Quelquefois, vous rencontrerez d’autres créatures comme vous… Des PNJ pensez-vous ? Mais en fin de voyage, vous découvrirez le pseudonyme du joueur qui vous a suivi et aidé tout au long de votre périple. L’oeuvre est magistrale et fera date.

Dust : An Elysian Tail

 
Coup de cœur totalement personnel, Dust m’a rappelé tous ces dessins animés de notre enfance, souvent très européens, comme seul Disney savait les faire. Entièrement réalisé à la main par un artiste de grand talent, Dust m’a semblé être très court et répétitif, mais n’a pas manqué une seule seconde de m’amuser, comme tout « castlevania-like » l’aurait fait. Ajoutez-lui des compositions de grande qualité et ce style 2D absolument ravissant et forcément, vous avez un Must-Have.
L’histoire aurait mérité d’être étoffée (d’ailleurs son créateur n’a pas hésité à avouer qu’il a du couper sa trame scénaristique sous peine de ne jamais sortir un jeu déjà maintes fois décalé) mais elle suffit tout de même à nous garantir une aventure assez palpitante. Plusieurs secrets sont à découvrir à travers les niveaux, comme seul ce genre de jeu sait bien les mettre en place et forcément, finir le titre à 100 % demandera quelques heures supplémentaires et pas mal de recherche. Ni trop simple, ni trop compliqué, le jeu permet aussi d’être partagé avec les plus jeunes pourvu qu’on leur évite les scènes de dialogues un peu glauques. Les enfants s’y amuseront comme des petits fous, pendant que les parents s’y intéresseront aussi pour son histoire.

FTL : Faster Than Light

 
D’accord c’est un plagiat d’un jeu Amiga bien connu et qui risque d’ailleurs de refaire parler de lui et de ses auteurs dans les jours à venir, mais c’est aussi une excellente surprise. On n’en attendait franchement pas grand-chose et finalement, ce fut des heures de jeu de perdues dans l’espace infini de l’univers de FTL. Ses qualités ? La présence d’un principe de jeu à la Dungeon Crawler dans l’espace, avec une gestion de l’équipage assez poussée et un principe aléatoire toujours passionnant.
Plusieurs niveaux de difficulté, des vaisseaux à découvrir au fil des parties, plusieurs évolutions de jeu vraiment passionnantes pour un des titres les plus chronophages de l’année. À placer avec Civilization 5 et l’excellent Endless Space (qui a bien failli se retrouver dans ce top) sur votre PC, pour ne plus jamais vous quitter. Au grand dam de votre sommeil à rattraper…

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