Preview – Majestic Nights (PC, MAC, IOS, Android)

Cher Epiphany Games,

Je t’écris aujourd’hui  car j’ai eu l’opportunité de jouer au prologue de ton futur jeu Majestic Nights. Je dois t’avouer que je ne te connaissais pas avant, mais j’ai pu voir que tu n’es pas à ton premier essai. Si je t’écris aujourd’hui, c’est pour te parler de Majestic Nights, car il y en a des choses à en dire…

Je t’avoue que le trailer de ce dernier m’a séduit, à croire que ce jeu est fait pour moi : approche graphique originale, ambiance au top et gameplay qui a l’air d’être suffisamment varié pour permettre au joueur de venir à bout de ce premier chapitre. Plongé dans une Amérique du début des années 80 digne des pires films policiers de l’époque, le tout accompagné par bande sonore électro qui colle parfaitement à l’ambiance, caricaturé par une direction artistique simpliste mais qui donne une vraie identité au titre grâce au cell shading.

Si l’ambiance de Majestic Nights m’a séduit, la proposition de gameplay elle aussi avait tout pour me plaire : un presque RPG Tactique en vue 2D isométrique, le genre de chose auquel je suis très sensible. Bon OK, le jeu n’a rien d’un RPG puisque votre personnage n’a ni compétence, ni statistiques, ni expérience. On aura quand même de la recherche d’objets et armes, des combats tactiques, mais en temps réel. Enfin la tactique est quand même ultra limitée, puisque le but sera de se planquer derrière un mur ou canapé et tirer sur vos adversaires au bon moment. Si ça aurait pu suffire dans l’ensemble, le problème est que les situations sont toujours les mêmes, seul le nombre d’ennemi varie. Et surtout, cher Epiphany Games, tu ne nous propose qu’un seul ennemi, encore plus bête qu’un nouveau-né qui ne sait faire que pleurer, manger, vomir et chier. Une fois que l’on est repéré, soit l’ennemi reste immobile et visant dans le vide, soit il nous oublie dans la seconde. Avoue que ce n’est quand même pas le mieux pour donner de l’intérêt à ton jeu. Pour ne pas aider, des bugs de collision avec les ennemis rendent les combats impossible dès que l’on se retrouve au corps à corps puisque notre bras qui tien l’arme traverse le buste de notre adversaire et vice versa.

Soit, je sais que le jeu est encore qu’en version preview, on va dire qu’il te reste un peu de temps pour corriger cela. Par contre, là où je ne vois comment tu pourras corriger ça d’ici la sortie de ton prologue ainsi que du premier épisode, c’est coté histoire. Je n’ai strictement rien compris. Certes le jeu est en anglais et ce n’est pas ma langue maternelle, mais mon niveau est suffisamment bon pour réussir à suivre et comprendre 90% des jeux. Là, alors que je pense partir à la chasse aux aliens, je me retrouve à enquêter sur un trafic de drogue en tuant à la chaîne plein d’agent du CIA. D’accord, je n’ai pas fini le prologue, non pas parce que je m’ennuyais mais simplement parce que je suis tombé sur un bug qui m’a complètement bloqué. Quoi qui l’en soit, la narration sur le début du titre est ccomplètementratée. Je te pardonnerai un tout petit peu quand même parce que parfois tu es drôle, notamment avec les agents du CIA que l’on peut berner au lieu de les tuer.

Mais la vraie raison pour laquelle je t’écris est pour te gronder. Oui tu as bien lu. J’ai vraiment voulu partir de bon pied avec toi. Sauf que toi, d’entrée, tu n’as pas voulu de moi. Sais-tu que sur terre il y a des gens, souvent vu comme des êtres bizarres et maladroits, qui utilisent principalement leur main gauche et non leur main droite ? Faire un jeu configuré pour un droitier, sans la possibilité de modifier les touches, est une chose possible sur PC depuis Pong (ok j’exagère un peu). Alors pourquoi ne le fais-tu pas hein ? POURQUOI ?

Crim

Majestic Nights est un jeu à épisodes, qui arrive à la fin du mois avec un prologue accessible gratuitement. Je ne peux que vous conseiller de faire le prologue avant d’envisager l’achat du premier épisode. Bien buggé pour le moment, on peut supposer que la majeure partie des ugs seront corrigés d’ici là. Hélas, cela n’empêchera pas certains défauts d’être toujours présents, du moins dans le prologue. A voir sur la durée si l’histoire permet d’oublier les défauts de gameplay…

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