Dying Light : Bad Blood

La sortie de Dying Light Bad Blood fait sens. Le jeu d’origine, Dying Light tout court, jouit d’une popularité réelle avec une communauté importante de fans. Le genre déjà sur-exploité du Battle Royale peut-être encore plus. Réunir les deux n’a du faire qu’un tour dans la tête des développeurs de Techland. Et ils auront beau appeler cela du Brutal Royale, on sait très bien où ils veulent en venir.

Le challenge sera alors pour eux d’arriver à combiner le meilleur des deux mondes ce qui semble déjà bien parti. Dans ce cas, il n’y a rien de mieux que la pratique, et pour ce, un match à douze fut organisé. Douze seulement il est vrai là où la concurrence peut se targuer d’un plus grand nombre de joueurs par session. Cela peut être un avantage pour des joueurs trop impressionnés par le grand nombre à éliminer dans un PUBG ou un Fortnite, pour les autres, c’est à voir.

Clavier et souris, ou bien manette, nous avions le choix. Bad Blood est bel et bien un Dying Light et se joue comme tel, mais sans tous les gadgets et les améliorations que l’on obtient une fois le jeu poncé dans tous les sens. Ici, vous serez limité en endurance, au combat comme à la course qui reste pour sa part toujours fluide dans sa manière d’utiliser le décor pour se déplacer. Le parkour fonctionne toujours aussi bien, sachez-le. Pas de grappin cependant, Techland ne voyant pas trop comment l’implémenter sans que cela ne pose problème. Pareil pour le cycle jour et nuit, chaque partie prenant place uniquement la journée.

Ce Brutal Royale se différencie donc pas mal des autres jeux du genre principalement par le système de combat au corps à corps du jeu d’origine, forcément plus élaboré que ceux de la concurrence, mais aussi et surtout par son objectif principal. Il ne s’agit pas vraiment d’uniquement s’entretuer mais de remplir également un objectif bien précis qui une fois rempli par un des joueurs, déclenchera la fin de la partie. Cet objectif consiste à récupérer le virus zombie sur des souches disséminées de-ci, de-là sur la carte, en faisant attention aussi bien aux autres joueurs qu’aux nombreux zombies en tout genre qui les protégeront.

Une fois une quantité suffisante ramassée sur ces souches ou bien en récupérant celles de de vos adversaires sur leur cadavre, un hélicoptère apparaîtra pour récupérer le dernier joueur encore debout ayant la quantité nécessaire demandée. Ce principe semble être là pour rendre les parties plus rapides, et nous pousser au contact, l’arrivée de l’hélicoptère attirant tous les joueurs encore vivants pour se disputer la place d’unique survivant. Assez tendu, ce concept peut effectivement tirer son épingle du jeu s’il parvient à diversifier son gameplay. En l’état, il semble encore difficile d’évaluer si Bad Blood ira au-delà du simple gimmick dans un secteur devenu très compétitif.

Les sensations propres au gameplay de Dying Light sont en tout cas bien là, comme le plaisir que peut procurer le parkour. La carte testée lors de cette présentation s’est avérée n’être qu’un morceau récupéré sur le jeu de base que les fans reconnaîtront sans problème. Bad Blood doit sortir en Early Access quelque part en septembre aux alentours d’une quinzaine d’euros, tandis que la version finale sera free to play. La seule chose que la version Fondateur de l’EA vous offrira seront des skins d’armes et autres inédites qui ne seront alors disponibles que de cette façon. A mon avis, cet accès anticipé payant est plus un moyen pour Techland pour jauger de l’intérêt de sa communauté pour son Battle Royale maison qui a des arguments mais qui risque d’avoir du mal justement à trouver un public au-delà de ses fans qui lui sont déjà sans doute acquis.

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