Underworld Ascendant


Derrière Underworld Ascendant, il y a du beau monde ayant œuvré sur les premiers Deus Ex, System Shock ou encore les Thief, des gens tels que Warren Spector et Paul Neurath – rien que ça. Si je n’ai personnellement jamais eu l’occasion de goûter aux Ultima Underworld dont le jeu qui nous intéresse aujourd’hui s’inspire grandement, cela ne m’aura pour autant pas empêché de retrouver dans cette immersive sim des sensations plus que familières.

Il m’a été offert de choisir entre un rôle de guerrier, de mage ou au contraire de partir sur plus d’infiltration. Etant donné qu’il est difficile de s’immerger efficacement dans l’ambiance survoltée du salon, j’ai porté mon regard sur la classe de guerrier à l’épée pour être plus à l’aise. Underworld Ascendant m’apparaît très vite comme un regard tourné vers le passé sans pour autant négliger une certaine modernité pour rendre son expérience plus fluide et accessible.

La prise en main est assez immédiate. Avant de plonger dans les abysses d’un souterrain conçu sur mesure pour notre plus grand plaisir, il me faut choisir une quête sur le tableau adéquat. Chacune de ces quêtes seront à terme proposées par des factions qui imposeront parfois des conditions très spécifiques à la réussite de leurs missions. En effet, outre l’objectif principal, il faudra aussi parfois en remplir des secondaires afin d’en maximiser les bénéfices qu’il sera possible d’en tirer.

Je me suis donc engouffré dans ce qu’il m’aura été donné d’explorer, car il s’agira d’exploration avant tout. Si remplir votre quête est primordiale, rien ne vous empêchera en effet d’essayer de voir un peu plus loin, à vos risques et périls cependant. Mes quelques instants passés avec le jeu m’auront rappelé mes premiers pas dans Thief. Ascendant a cette ambiance très sombre et calme au premier abord, tandis que chaque recoin, chaque tournant peut cacher un monstre, et dans mon cas des squelettes cherchant à en découdre. Il y a bien sûr des trésors, des pièges et surtout énormément d’expérimentation à faire pour s’en sortir vivant.

Chaque objet étant possiblement manipulable ou destructible, il ne faut pas hésiter à penser l’environnement d’Ascendant comme un puzzle à exploiter. Par exemple, alors que de toute vraisemblance j’étais bloqué sans porte ou chemin disponibles pour mener à bien ma première mission, en regardant autour de moi je m’aperçus que sous le sol à mes pieds, entre les planches de bois, un nouveau squelette végétait ci-bas. Ni une, ni deux, j’essaye de taper les dites planches à l’aide de mon épee qui viennent se plier sous mes coups.

Mon interlocuteur sur cette démo m’indique que je fus le premier à tenter cela sur le salon, mais également qu’il était possible d’avoir recours au feu pour se créer un nouveau chemin. Underworld Ascendant se veut ouvert d’esprit, de toute vraisemblance en nous offrant les outils nécessaires, et, en nous laissant seul maître de notre réussite. Son utilisation de la physique associée à l’exploration d’un environnement dynamique et vivant, devrait lui permettre de satisfaire les penchants des amateurs de simulations immersives. Tout n’était clairement pas fini dans cette démonstration mais respirait déjà de sérieuses ambitions à même d’être concrétisées en ayant l’odeur des vieilles recettes qu’on a tant aimé jadis.

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