House Flipper

Oh je vous vois vous moquer, derrière votre écran, de ce pauvre testeur qui se dit qu’il faut bien parler des jeux qui fâchent et qui se vendent alors même que leur concept ne vend pas du rêve. Pourtant, House Flipper, c’est une très belle idée : celle de développeurs persuadés qu’il y a un public pour jouer les Stephane Plaza de l’extrême en retapant de vieilles bicoques pour se faire de l’argent en fonction de la demande.

En vue à la première personne, vous allez déplacer des meubles, monter des éviers, douches et autres radiateurs, casser des murs, nettoyer le tout, aspirer la crasse et les cafards (que l’on peut remplacer par des bouts de verre pour les plus sensibles à ce genre de nuisibles) et tout un tas d’autres activités qui, on doit l’avouer, ne sont pas toutes très amusantes.

House Flipper est assez réaliste pour ennuyer « comme en vrai » et assez jeu vidéo pour nous aider à rendre les taches plus rapides au fil du temps. Plus vous jouez, plus vous débloquez des points de compétences que vous pourrez mettre dans la vitesse de réalisation des différentes taches et autres bonus d’argent. C’est intéressant puisque cela amène une vraie courbe de progression à un titre ultra-répétitif.

Mais surtout, est-ce que c’est bien ? Deux heures de jeu plus tard je dois bien avouer m’être ennuyé, mais dans le bon sens. Un peu comme dans un Viscera Cleanup Detail, certains seront tentés de vouloir tout réussir à 100% pour bien faire et exulter ses propres tocs de la vie réelle ou pour prendre une certaine revanche sur les plaintes qui lui sont faites par parents et conjoints. Ce n’est pas très beau, mais ce n’est pas vilain pour autant. Bref, c’est le jeu d’un public de niche qui répondre favorablement à son appel et ses très nombreuses mises à jour allant des échelles pour peindre en hauteur, à un mode « Apocalypse » ou vous allez devoir construire votre abri de guerre. Oui, il y a un peu de génie là-dedans. Dommage cependant que la version française soit exécrable.

Skywilly

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