Un jeu textuel dans un salon, ce n’est pas ce que l’on appelle une bonne idée. Mais parfois, pour exister, il faut prendre des risques. Difficile de dire si le jeu a vraiment trouvé son public à la Gamescom mais en tous les cas, il m’a trouvé moi. Parce que pour ce qui est de la découverte, j’ai clairement voyagé et me suis passionné pour le monde entier en l’espace de 15 minutes. Car Wanderlust n’est pas qu’un jeu textuel, il est aussi et surtout extrêmement détaillé.
En plus de lire un magnifique journal de voyage, vous pouvez interagir et choisir vos actions, vos mouvements, voix choix de discussions avec les personnes que vous rencontrez pendant votre périple, mais aussi tous un tas d’autres possibilités gérées par le jeu sous une quelconque façon : en transparence comme simple donnée à enregistrer pour plus tard, ou bien dans une des catégories à l’écran que ce soit les prise de note, l’inventaire, le stress, l’énergie et plusieurs petits conteneurs. Cela donne à Wanderlust un sentiment de profondeur assez intense.
Avec du texte animé de façon luxueuse, Wanderlust se raconte et nous fait vivre des périples aléatoires à chaque nouvelle partie. Enfin ça, c’est la promesse, car je n’en ai lancé qu’une : 20 minutes ne suffissent pas, le jeu risque de proposer une bonne durée de vie.
Artistiquement, difficile de faire la fine bouche : une équipe de journalistes a été engagée pour parcourir le monde jusqu’à l’Antarctique afin de prendre des photos d’excellente résolution pour égayer un titre d’une beauté efficace. Les musiques font elles-aussi très bien leur travail de contexte et se plonger dans l’univers de ces « Travel Stories » est passionnant.