Pendant les quatre cents jours que durent le jeu, l’exploration complète ne sera pas possible, certains passages étant bloqués. Il faudra attendre que des jours / semaines passent pour que ces chemins soient accessibles (comme un trou qui sera bouché par une stalactite qui tombera d’elle-même après 15 jours). Ainsi, la progression et la découverte sera hachée permettant au joueur de découvrir peu à peu les grottes, et au passage le forcer à revenir pour y avoir toujours quelque chose de différent à y faire.
Évidemment, cela n’est pas suffisant car les grottes ne sont pas si étendues que cela. Quelques objectifs supplémentaires viendront ponctuer ce voyage plein de patience, en trouvant du matériel pour améliorer le confort de votre chez-soi, en construisant un lit, un bain, en dessinant ou en jouant de la musique. Au fil du temps, vous tomberez sur des endroits mystérieux, vous dévoilant de petites bribes de lore, mais rien de folichon. Ce qui vous fait revenir, c’est bien votre avatar. Bien plus facile à gérer qu’un Tamagochi, étant donné qu’il ne dort pas, ne se nourrit pas, ne se fatigue pas, ni ne tombe malade. Par contre il sait vous tenir par les sentiments. Laissez-le inactif pendant plusieurs secondes, faites le bouger et il vous lâchera des punchlines qui viendront briser votre gros cœur impénétrable. Évidemment le jeu met en avant d’autres aspects de la vie, notamment quant à l’ennui et surtout au rythme de vie que l’on mène et celui auquel on est esclave.