Rapide Critique

Yaga

Bestio
Publié le 27 janvier 2021

Développeur

Breadcrumbs Interactive

Éditeur

Versus Evil

Date de Sortie

12 novembre 2019

Prix de lancement

20,99 €

Testé sur

PC

Sorti initialement fin 2019 sur l’Epic Game Store, Yaga vient de débarquer il y a quelques jours sur Steam en version 1.2 ajoutant une nouvelle quête et pas mal d’ajustements de confort pour le joueur. Puisque nous n’avions pas eu le temps de proposer de test il y a un an, c’est le moment de rattraper notre retard !

Développé par Breadcrumbs Interactive, un studio roumain, Yaga met en avant la mythologie slave peu représentée dans le jeu vidéo. On y incarne Ivan, un forgeron manchot malchanceux qui essaie d’accomplir les tâches impossibles que lui confie son tsar. Heureusement pour lui, la mystérieuse sorcière Baba Yaga veille sur son destin.

L’univers est fabuleux, c’est clairement LE point fort du jeu. Entre les graphismes entièrement dessinés à la main et la bande-son complètement folle, il est impossible de ne pas être totalement dépaysé. Les dialogues sont assez bien écrits (même si parfois mal traduits) et suivant vos réponses l’aventure changera et vous pourrez même résoudre certaines quêtes de différentes manières.

Dans leurs inspirations les développeurs citent Bastion ainsi que Moon Hunters et je dois bien avouer que ça résume pas mal ce que j’ai pensé du gameplay et du rythme… enfin surtout Moon Hunters pour le coup. C’est mou et ennuyant à jouer. Alors je sais, c’est dit de façon crue, mais au bout de deux heures de jeu j’en avais marre de tuer un 50ème loup ou bandit. Les combats s’enchainent sans aucune saveur. Le personnage débloque de nombreux outils au fil de son aventure (grappin, pelle, griffe…) mais dans la grande majorité des cas vous vous contenterez de mettre quelques coups basiques, effectuer une roulade et recommencer.

C’est vraiment dommage car de par son métier le héros peut évidemment forger de nouveaux équipements avec les matériaux récoltés, il y a d’ailleurs tout un système permettant de rendre l’arme plus résistante, d’ajouter des dégâts de foudre, de saignement, etc. Mais toutes ces armes créées auront une durée de vie très limitée et il faudra constamment les réparer. J’en parle ici également car ça m’a bien ruiné ma partie, vous trouverez au cours de votre exploration différentes forges. Si jamais vous les attaquez… parce que pourquoi pas… elles seront détruites pour toujours. Le truc un peu bête c’est que ce sont des points de téléportation, donc pour toutes vos prochaines cartes vous n’aurez plus qu’à courir pour aller d’un point A à un point B… le fun. L’idée n’est pas mauvaise en soi car les développeurs ont expliqué sur les forums que c’était tiré d’un conte, mais c’est extrêmement punitif, d’autant plus qu’il n’y a aucune mise en garde ni moyen de réparer son « erreur ».

Au final je ressors vraiment mitigé de cette découverte de Yaga. D’un côté j’adore la DA et son univers très original mettant en avant le folklore slave, de l’autre le gameplay très basique et répétitif m’a ennuyé. Si vous arrivez à passer outre vous pourrez profiter d’une aventure dépaysante d’une dizaine d’heures, sinon vous risquez d’abandonner ou en tout cas ne pas relancer une partie pour découvrir les différentes fins possibles.

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1 réflexion au sujet de « Yaga »

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