Rapide Critique

Endless Dungeon

Crim
Publié le 7 novembre 2023

Développeur

Amplitude Studio

Éditeur

SEGA

Date de Sortie

19 octobre 2023

Prix de lancement

30 €

Testé sur

PC

La légende veut que Dungeon of the Endless ait été designé dans un bar autour de pas mal de bière. Il en est ressorti un rogue-lite / tower defense au tour par tour très malin, et surtout qui vous fait transpirer pas mal. S’il était aussi chouette en solo qu’en multi, dans ce dernier cas, il manquait toutefois un peu d’interaction pour rendre l’expérience plus agréable, d’autant plus qu’une partie peut s’étendre sur 3 à 4h.

Pour cette suite, le studio parisien, plutôt habitué à des 4X et donc des jeux au tour par tour, a décidé de revoir sa formule avec un énorme changement : passer en temps réel et en faire un jeu beaucoup plus porté sur l’action. La structure de base quant à elle ne change pas : vous allez continuer à ouvrir des portes, où dans chaque salle vous attendra la possibilité de vous renforcer, soit en créant des modules de génération de ressources (de l’industrie pour la construction de tourelles et de modules, de la science pour mener à bien des recherches et de la nourriture pour level up votre héros), soit des générations pour améliorer vos héros ou tourelles via les modules de recherche.

En plus de cela, chaque salle pourra accueillir des tourelles, pour gérer votre défense. Le but dans votre exploration sera de déplacer votre robot cristal jusqu’à des endroits précis. Évidemment, qui dit tourelles de défense, dit ennemis qui vont venir vous faire des chatouilles. Ces derniers arriveront toujours d’une même salle, là où se trouve leur nid. Les vagues seront déclenchées en fonction de trois critères : déplacer votre robot cristal jusqu’à son prochain objectif, lancer une recherche et enfin, de manière périodique, toutes les X minutes. Afin de rester proche de son aîné, le temps d’apparition périodique est accéléré dès lors que vous ouvrez des portes (ouverture qui permet de gagner les ressources en fonction des modules que vous avez créés).

Et la grosse différence avec Dungeon of the Endless est sur cette partie, puisqu’à ce moment, le jeu se transforme en un twin stick shooter, là où avant, vous n’aviez qu’à regarder votre écran pour voir l’issue d’un combat de manière plus ou moins passive. Avec 8 héros au total, pour 3 types d’armes différentes, la variété viendra principalement des compétences, avec chaque héros, une compétence passive (certains excelleront dans la réparation de tourelles, d’autre dans le soin, etc.), une active avec un cooldown rapide et enfin une compétence ultime, lente à recharger, mais aux effets dévastateurs.

Du côté des ennemis, il y aura 4 familles différentes, chacune ayant ses résistance et faiblesse à un élément (qu’il faudra correctement gérer aussi bien dans l’arsenal de nos héros que dans les recherches des tourelles à effectuer) et enfin, certains secteurs abriteront même des bosses de fin de niveaux, plutôt chouettes à combattre.

Ce qui ne change pas dans le jeu est d’un côté la Bande Sonore, encore une fois majestueuse d’Arnaud Roy, et surtout la difficulté du jeu qui est au même cran que le précédent, mais rendant le jeu bien plus dur à maitriser en solo du fait qu’il n’y a pas de temps mort pour étudier et comprendre les différents aspects du jeu. Un titre à faire impérativement en multi, a minima pour la découverte. Attention toutefois, vous pourrez uniquement utiliser l’avancement de l’hôte de la partie pour les personnages et buffs d’armes débloqués. Si un effort a déjà été fait de la part du studio pour rendre la progression des joueurs invités meilleure, il reste encore pas mal de choses à revoir (obligation d’aller dans son salon personnel pour améliorer sa partie, progression des achievements uniquement pour l’hôte, etc.).

Si on oublie ces quelques petits travers qui ne gâchent en rien l’exploration des parties, on ne peut que vous conseiller de vous plonger dans le titre, à condition d’avoir quelques heures devant vous.

Isles of sea and sky

Lorsque votre Zelda devient pacifiste, il ne reste plus que des caisses à pousser.

Pyrène

De carte en carte

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