Le même que le premier, avec un mode roguelite en plus
Rapide Critique
Momodora : Moonlit Farewell
Développeur
Bombservice
Éditeur
Playism
Date de Sortie
11 janvier 2024
Prix de lancement
16,49 €
Testé sur
PC
Lorsqu’on joue à un jeu de Bomb Service, on sait où on met les pieds. Après un petit crochet avec Minoria, le studio revient avec sa série phare pour un cinquième épisode de Momodora, intitulé pour l’occasion Moonlit Farewell.
Le jeu débute par une alerte : la cloche des fées a disparu et a été utilisée, provoquant une invasion de démons dans vos contrées. Votre mission : la retrouver et protéger l’arbre sacré Lun. Armée de sa feuille sacrée, Momo Reinol part arpenter les forêts pour tataner du vilain démon.
Tout au long du jeu, Momodora ne viendra pas vous assommer de longs dialogues, sans pour autant mettre l’histoire de côté. Le jeu trouve un équilibre parfait pour cela, laissant la responsabilité au joueur d’enrichir la série ou non avec tout plein de dialogues optionnels qui ne serviront qu’à enrober le tout. Et ce sens du minimalisme juste, le jeu l’applique partout.
Que cela soit dans son game design ou level design, le jeu épure au maximum pour ainsi rendre une expérience certe convenue, mais extrêmement agréable à parcourir et maitrisée de bout en bout. Cela rend le contrôle de Momo ultra-agréable et fluide et avec une patate incroyable sur les impacts lors des combats.
Pour cet opus, on sent clairement les inspirations d’Hollow Knight quant à la gestion de son personnage. Au fil de vos découvertes, vous trouverez des cartes qui vous donneront des effets passifs et que vous ne pourrez évidemment pas toutes porter à la fois. Bien loin de la complexité des charmes d’Hollow Knight (où la plupart des bonus ont surtout de l’intérêt lorsqu’ils sont couplés avec d’autres), ici les effets seront clairs, simples et auront un but précis : l’exploration, la gestion de votre magie ou les dégâts que vous allez infliger.
De même pour l’exploration, vous comprenez en un coup d’œil les endroits où il vous faudra avoir un pouvoir (double saut, wall jump, etc.) pour pouvoir progresser et obtenir des secrets. Ces derniers seront d’ailleurs signalés sur la map : si cette dernière a un point d’interrogation dessus, alors il reste un collectible à ramasser.
Pour autant, même si beaucoup de choses sont simplifiées, ce n’est pas pour rendre le jeu facile, mais plus fluide. Car niveau combat, les ennemis frappent très fort, même les petits ennemis de base. Heureusement, leurs patterns sont simples et il ne sera pas compliqué d’en venir à bout, seul le nombre et les effets négatifs viendront vous poser problème. Le challenge se trouvera plutôt du côté des boss, bien vénères et aux multiples patterns, qui fourmilleront d’effets jusqu’à parfois rendre l’action illisible.
Si ce Momodora n’est pas le jeu le plus innovant, il n’en reste pas moins un excellent titre qui va à l’essentiel pour vous fournir une aventure courte (comptez une dizaine d’heures maximum pour terminer le jeu et trouver tous les objets), intense et charmante. Vivement le sixième opus !
Quand une déchèterie à ciel ouverte devient une destination de vacances.