Rapide Preview

Cross Blitz

Crim
Publié le 30 décembre 2023

Développeur

Take Boy Studio

Éditeur

The Arcade Crew

Date de Sortie Prévue

début 2025

version testée

v 0.6.11

Testé sur

PC

Dans la catégorie des Deckbuildings, on trouve deux grandes familles : ceux qui vous demanderont de construire votre deck de cartes avant de commencer une partie et ceux qui vous feront construire votre deck de cartes au cours de la partie. Et bien Cross Blitz, en tant qu’adulte responsable, a choisi… les deux solutions. Il faut dire que le jeu est généreux, et ce, dès le lancement de son early access. D’un côté, nous avons la possibilité de vivre cinq aventures (seulement deux disponibles au lancement de l’accès anticipé) et de l’autre, vivre une aventure unique en mode rogue-lite « à la Slay the Spire« .

Si le cœur du gameplay est identique dans les deux modes, l’enrobage lui change énormément, notamment pour la construction de deck précédemment citée. Le mode histoire vous demandera de construire votre deck avant le combat, avec des gains de carte au fur et à mesure que vous avancerez dans l’histoire, principalement en les achetant dans les commerces, alors qu’en mode rogue-lite, vous commencerez avec un deck de cartes fixe que vous viendrez enrichir à la fin de chaque combat en choisissant une carte parmi 3.

Et les différences ne s’arrêtent pas que là, elles viennent aussi impacter la progression de votre personnage. Dans le mode histoire, les combats vous font gagner de l’expérience et après chaque level-up, vous pourrez assigner un point de compétence dans un arbre divisé en quatre branches. À chaque palier, vous débloquerez soit une nouvelle carte, soit des points de vie, et ce, jusqu’à atteindre le haut de la branche pour débloquer le Blitz (on y reviendra). Évidemment, chaque branche ciblera un type de gameplay particulier, où pour le pirate lion, l’une des branches se concentre sur le fait d’avoir un équipage de pirates, là où une autre se concentre sur les explosifs/canons. Bref, de quoi diversifier l’approche de notre personnage, d’autant plus qu’il est possible de réassigner les points comme bon nous chante et ainsi s’adapter au besoin des combats si on voit que la situation le demande (avec en plus la possibilité de sauvegarder plusieurs decks).

Cet aspect est complétement absent du mode rogue-lite et est changé par un système de monnaie que l’on gagne en fin de run en fonction de nos performances. La monnaie permettra d’améliorer les divers mercenaires (augmentation des points de vie, déblocage du blitz, déblocage de cartes) mais aussi de débloquer de nouveaux mercenaires avec pas loin d’une vingtaine quand le jeu sortira de sa phase d’accès anticipé (actuellement cinq sont disponibles). Si au cœur du système rogue-lite, on retrouve le choix d’une route avec combat, marchand et événement aléatoire, il faudra venir choisir quel boss on veut aller taper, avec encore une fois, une forte générosité où l’on devrait se retrouver avec pas moins de 15-20 challenges à relever, et ce, dans deux modes de difficulté. Enfin, le mode histoire vous limitera à 30 cartes par deck (ni une de plus, ni une de moins), là où le mode rogue-lite vous laissera faire ce que vous voulez, à condition de réussir à se défausser de cartes, chose rare qui arrive dans le jeu.

Maintenant que l’on a pu voir les différences entre chaque mode, on va enfin pouvoir s’atteler au cœur du jeu : les bagarres. Le plateau se compose de 16 emplacements : 8 pour vous, 8 pour votre adversaire, répartis en quatre lignes. Au début de chaque tour, vous allez gagner un point de mana (plus un point de mana max, jusqu’à atteindre 10 points) qui vous permettront de jouer vos cartes. Une fois les cartes jouées, vous lancez la phase d’attaque : si une carte ennemie est en face d’une de vos cartes, vous attaquez la carte, sinon vous attaquez directement le maitre du jeu, qui sera l’ennemi à abattre. Évidemment, les cartes ont des effets qui interviennent lorsqu’on les pose, ou lorsqu’une autre carte est posée ou lorsqu’elle meurt, bref, du grand classique à la Magic The Gathering / Heartstone.

Là où le jeu se démarque, c’est sur le blitz, qui est une sorte d’attaque ultime : lorsque les conditions de celle-ci sont remplies (exemple : avoir joué 8 cartes pirates, perdre 10 créatures, etc.) alors, vous pouvez lancer l’attaque, et ce, de manière gratuite. Ajoutez à cela un système d’équipement, vous pouvez porter jusqu’à 4 reliques, vous permettant de bénéficier d’effets passifs, et vous obtenez une sacrée alchimie dans le deckbuilding, aussi bien le vôtre que celui de votre adversaire qui aura son propre équipement (consultable) et son propre blitz.

Évidement, avec autant d’éléments à prendre en compte, l’équilibrage en prend un certain coup. Là où les critiques que l’on trouve sur steam parlent plutôt d’un déséquilibre en faveur de la machine, j’ai systématiquement été confronté à l’effet inverse : le jeu est plutôt très simple, et je n’ai hélas vu aucune différence entre le mode normal et le mode hard sur la partie roguelite. Enfin, c’est un peu le bazar, notamment au niveau du tutoriel, où l’on nous explique dans chacun des modes, comment fonctionne le jeu.

Heureusement, tout cela est facilement corrigeable, notamment avec les 12 à 18 mois d’accès anticipé prévus par le studio, qui viendront en plus apporter encore plus de contenu (les trois histoires manquantes, les 2/3 des régions roguelite absentes ainsi qu’un autre mode de jeu). Plutôt accessible, à condition de comprendre l’anglais, Cross Blitz devrait vous occuper un bon moment, et ce, sans attendre la sortie en 1.0.

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