Rapide Critique

The Last Stand at Camp Zombie

Bestio
Publié le 2 mars 2024

Développeur

Sweet Dreams Studio

Éditeur

Sweet Dreams Studio

Date de Sortie

12 février 2024

Prix de lancement

4,99 €

Testé sur

PC

Développé par Sweet Dreams Studio, un studio français basé à Nantes, The Last Stand at Camp Zombie est un twin stick shooter avec des éléments de point’n click… je rigole un peu mais la description n’est pas si éloignée que ça de la réalité !

Le but est assez simple, il faut vous enfuir d’une sorte de camping avant d’être bouloté par les zombies qui y rôdent. Vous pourrez fort heureusement vous défendre en achetant des armes (fusil à pompe, sulfateuse, lance-scies et encore plein d’autres choses) ainsi que des améliorations variées (armure, augmentation de la vitesse de déplacement, des dégâts, etc.). Par contre attention, les munitions sont limitées et les recharges coûtent cher.

Pour remporter la victoire, vous devrez réaliser tout une série d’actions spécifiques. Déverrouiller des portes, collecter des ressources précises pour construire une bombe et faire sauter le portail d’entrée, allumer le générateur de secours pour rétablir l’électricité sur le camp et je ne vais pas tout vous révéler sinon ce n’est pas marrant car une grande partie du plaisir de jeu se situe justement là, dans la découverte de ce qu’il faut faire et de la compréhension de comment le faire.

Contrairement ça ce que j’avais imaginé au départ en voyant le trailer du jeu, la carte est fixe. Et avec le recul c’est normal car c’est justement ça qui va vous permettre à chaque nouvel essai de mieux planifier vos actions. Vous aurez besoin de crédits pour débloquer les différentes zones, pour acheter les armes et les bonus. Pour en trouver, vous pourrez détruire les caisses entreposées un peu partout mais vous n’y trouverez pas grand chose, vous devrez surtout éliminer les zombies pour récupérer des piécettes.

Les zombies apparaissent par vague, sachant que tant qu’il en reste au moins un en vie la vague suivante ne se déclenche pas. Par contre, pour éviter que le joueur ne soit trop tranquille, au bout de 30 secondes sans élimination l’écran devient rouge et les zombies deviennent enragés, se déplaçant et attaquant beaucoup plus vite. Évidemment, chaque vague sera plus dangereuse que la précédente. Les premiers ennemis sont lents et quasi inoffensifs, je ne peux pas en dire autant des suivants qui vous traqueront sans relâche (bon courage pour activer les mécanismes qui nécessitent de rester sur place sans bouger pendant plusieurs secondes).

Le titre est jouable en solo ou à deux en multi local (ou à distance avec le steam remote play together) et je trouve que c’est justement dans cette configuration qu’il prend tout son sens. Quand les deux connaissent bien la carte et les différents évènements qui vont se produire, il est grisant de se répartir les tâches, de se séparer pour aller chercher les objets nécessaires, d’avoir un des joueurs jouant le rôle d’appât pour garder tous les zombies sur lui le temps que l’autre essaie de pirater le système informatique du camping. L’écran est d’ailleurs coupé en deux pour que chacun puisse évoluer librement.

Graphiquement j’aime beaucoup cette direction artistique noire et blanche où tous les éléments sont dessinés à la main et donnent un style comics vraiment sympa. Ça colle parfaitement à l’ambiance générale et surtout l’action reste lisible même lorsqu’il commence à y avoir beaucoup d’ennemis. Car comme je l’ai écrit au départ, le jeu est un twin stick shooter et même si vous essaierez d’économiser un peu les munitions, il sera tout de même assez fréquent d’arroser sans compter ! N’hésitez d’ailleurs pas à fouiller le décor qui regorge de passages secrets conduisant à des armes ou bonus atypiques et plutôt efficaces !

Pour être franc j’ai été surpris par la découverte de The Last Stand at Camp Zombie. Je m’attendais à un shooter en arène ultra classique et c’est finalement un titre très original mêlant aussi bien l’action, que l’exploration et presque même un côté puzzle lorsque vous commencerez à mettre en place des stratégies pour optimiser vos déplacements et votre dépense de crédits. J’ai beaucoup aimé et si j’ai vraiment un conseil à vous donner, c’est de trouver un ami avec qui partager l’expérience car le jeu est bien plus plaisant comme ça (et plus simple aussi, on ne va pas se mentir).

En Garde!
En Garde!

D’un V qui veut dire Volador

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