Le titre fait peur. Combiner les trois choses que les joueurs voient le plus souvent dans le monde de l’indépendant pourrait faire croire à un coup marketing. Et bien pas du tout ! Derrière SPAZ (c’est son petit nom) se cache une potentielle bonne surprise.
Appelez-moi S.P.A.Z
Dans un monde ou la Terre est devenue peu habitable, la galaxie s’est fait au fur et à mesure coloniser par les avides et égocentriques humains. Tout est désormais une question de territoire et de pouvoir et c’est d’ailleurs dans ce monde très triste que vous apparaissez, dans le rôle d’un pirate. Le scénario va beaucoup plus loin, s’étoffe peu à peu pendant l’aventure, mais pour l’heure, nous nous contenterons de ce simple synopsis d’introduction. Pour le reste, il faudra attendre le test.
Parlons un peu du concept : vous jouez plusieurs vaisseaux, un par raccourcis du pavé numérique, au préalable créé dans le Hangar d’un énorme vaisseau mère. Pendant que vous jouez avec l’un, les autres vous suivent en renforts et peuvent même suivre des ordres à définir vous-mêmes dans le menu adéquat. Vous pouvez aussi les customiser avec des armes, des boucliers, des pièces de moteur achetés tout au long du jeu.
Pour avoir de l’argent, il faut collecter des minerais et principalement le Rez, la plus forte monnaie d’échange de l’espace. Il est donc nécessaire d’avoir certains vaisseaux pour attaquer et d’autres, pour piller les astéroïdes se baladant dans l’espace et ne demandant qu’à stocker leur contenu minéral dans vos soutes, bien entendu limitées en poids. Enfin, pour utiliser les upgrades il faudra évidemment avoir le bon niveau. Tout cela ne vous rappelle rien ?
Si je vous dis Wing Commander ou Privateer II : The Darkening, cela vous dis quelque chose ? Si vous avez plus de vingt ans, alors vous avez surement déjà voyagé dans l’espace avec Mark Hammil et/ou Clive Owen. Ce Space Pirates and Zombies a beaucoup de similitudes avec ces titres, les scènes cinématiques avec de vrais acteurs en moins. Mais on y retrouve, de façon plus étoffée encore, tout le charme des marchés de différentes planètes, d’upgrade de vaisseaux et de bataille galactiques. La seule différence est dans le gameplay : ici, SPAZ est surtout basé sur un combo clavier/souris utilisant une vue en 2D avec beaucoup de réalisme. Les commandes au clavier sont pour accélérer, reculer ou pour les déplacements latéraux, pendant que la souris vise et donne le sens de la marche. Déjà vu, mais pour l’instant très pratique.
Un monde infini ?
Pour cette preview, je n’ai joué que trois heures non-stop (en attendant le test) et je peux vous dire que la carte de la galaxie est grande, très grande. Il est possible de la réduire ou de l’augmenter au lancement de la partie, histoire de configurer un peu son aventure. Néanmoins de base, elle est vraiment suffisante et plaira aux passionnés du genre qui se plongeront dedans avec une soif d’aventure à assouvir sur le long terme. Espérons que ce public saura trouver en SPAZ tout ce qu’il aime.
Il y a aussi beaucoup à faire : entre les missions qui parsèment le monde, se partageant entre de la récupération, du recueil de ressources, de l’attaque de vaisseaux adverses ou même un peu de tout cela à la fois, les objectifs semblent assez variés pour empêcher la lassitude de s’installer trop vite. Aussi, on assiste à un système de création de vaisseau assez élaboré avec la possibilité de débloquer de nouveaux modèles en tuant assez d’ennemis du même type. C’est un peu cela SPAZ : plus on joue et plus on découvre de choses à faire, de possibilités de jeu. Et encore, je ne vous ai même pas parlé des zombies…