On tire partout, on réalise des scores de malade, tout cela pour la beauté du jeu. Généralement, on nous propose un bel environnement, un peu d’épilepsie, pour donner un sens à tout ce massacre en règle et pourtant grand public. Le Shoot’em Up a été magnifiquement représenté cette année avec de très beaux titres indépendants…
Infinity Danger
Développeur : Milkstone Studios | Date de Sortie : 22 Mars 2011
Au contrôle d’un vaisseau spatial, le joueur se voit confronté à une vague d’ennemi pas comme les autres. Celle-ci est constituée uniquement d’un énorme boss, prenant la forme d’une grosse base spatiale mouvante et très dangereuse. Affublée de quelques canons, la première grosse machine qui apparaît au lancement de la partie s’élimine très facilement. Néanmoins, les premières originalités d’Infinity Danger sont mises en avant : une fois ce premier boss éliminé, une jauge nous montre comment le prochain boss, le prochain niveau, va être constitué. Le jeu met alors face à vous un ennemi créé, configuré, en fonction de comment vous jouez et des actions que vous utilisez. C’est ainsi qu’Infinity Danger gagne en intérêt, même si le principe fut déjà aperçu dans quelques autres titres PC et desquels les développeurs avouent s’être largement inspirés. À chaque niveau son adversaire, toujours plus dangereux, aux nombreux canons lâchant des projectiles en tout genre. Des lasers, des particules, tous les clichés du shoot’em up y passent et pour les habitués du genre, c’est un vrai défi que de parvenir à atteindre les hauteurs du classement mondial concocté pour l’occasion. Jouer moins bien au début pour espérer avoir plus de facilité contre les ennemis à venir ? Privilégier le scoring à la vitesse ? Infinity Danger est très stratégique, bien plus qu’il n’y parait. C’est ce qui fait toute son originalité face à une concurrence prolifique et qui touche un public peut-être trop spécifique.On aurait juste aimé pouvoir couper cet insupportable “Danger ! Danger !” de début de niveau. Promis, au bout de la dixième partie, vous n’en pourrez plus de cette voix-off.
Développeur : Milkstone Studios | Date de Sortie : 22 Mars 2011
Au contrôle d’un vaisseau spatial, le joueur se voit confronté à une vague d’ennemi pas comme les autres. Celle-ci est constituée uniquement d’un énorme boss, prenant la forme d’une grosse base spatiale mouvante et très dangereuse. Affublée de quelques canons, la première grosse machine qui apparaît au lancement de la partie s’élimine très facilement. Néanmoins, les premières originalités d’Infinity Danger sont mises en avant : une fois ce premier boss éliminé, une jauge nous montre comment le prochain boss, le prochain niveau, va être constitué. Le jeu met alors face à vous un ennemi créé, configuré, en fonction de comment vous jouez et des actions que vous utilisez. C’est ainsi qu’Infinity Danger gagne en intérêt, même si le principe fut déjà aperçu dans quelques autres titres PC et desquels les développeurs avouent s’être largement inspirés. À chaque niveau son adversaire, toujours plus dangereux, aux nombreux canons lâchant des projectiles en tout genre. Des lasers, des particules, tous les clichés du shoot’em up y passent et pour les habitués du genre, c’est un vrai défi que de parvenir à atteindre les hauteurs du classement mondial concocté pour l’occasion. Jouer moins bien au début pour espérer avoir plus de facilité contre les ennemis à venir ? Privilégier le scoring à la vitesse ? Infinity Danger est très stratégique, bien plus qu’il n’y parait. C’est ce qui fait toute son originalité face à une concurrence prolifique et qui touche un public peut-être trop spécifique.On aurait juste aimé pouvoir couper cet insupportable “Danger ! Danger !” de début de niveau. Promis, au bout de la dixième partie, vous n’en pourrez plus de cette voix-off.
Inside a Star-Filled Sky
Développeur : Jason Rohrer | Date de Sortie : 14 Avril 2011
Il est bien difficile d’expliquer le concept d’Inside a Star-Filled Sky, c’est pourquoi je vais vous demander de vous accrocher. Tout d’abord, le jeu se joue au combo Clavier + Souris. Le clavier sert aux mouvements du petit personnage/tas de pixels que l’on dirige, alors que la souris permet de viser. On tire sur des ennemis, dans un environnement de labyrinthes en 2D fait de grossiers blocs. Jusque-là, on est en terrain connu (voir même un peu trop). Les originalités débarquent cependant rapidement. Ce monstre de pixels que vous dirigez peut capturer trois items parmi tous ceux se trouvant dans le niveau. Ils n’ont pas d’effet immédiat. En trouvant un “escalier” (un bloc estampillé d’une flèche menant vers le haut), vous changez de profondeur et sortez du morceau de pixel qui vous servait de niveau. Vous êtes alors devenu l’être vivant (et difforme) dans lequel vous combattiez les ennemis il y a peu et obteniez des items qui avaient l’air sans intérêt : sauf que ceux-ci vous sont désormais tous attribués. Ils changent votre rythme de tirs, votre vie, votre vitesse et bien d’autres choses encore. C’est ainsi que se déroule le jeu : vous sautez d’une “créature de pixels” à une autre en essayant toujours de collecter un maximum de bons items et en tentant de survivre jusqu’à un maximum de niveau. Le jeu n’a pas de limite, même si le 100e niveau est une belle victoire. Aussi, toute l’atmosphère, les créatures et les labyrinthes du jeu sont créés plus ou moins aléatoirement. En lisant tout cela vous pensez avoir tout compris et vous vous dites que le jeu à l’air formidable, mais un brin compliqué à saisir ? Sauf que ce n’est pas fini, puisque vous pouvez aussi choisir d’entrer dans le corps (et donc le niveau, vous suivez bien) d’un de vos assaillants pour en modifier les caractéristiques. Cet ennemi vous barre la route avec ses tirs mitrailleurs ? Entrez en son sein, tuez les ennemis, récoltez tous les items et repartez avec la flèche : vous l’aurez totalement démuni et d’un coup d’un seul, le chemin vous sera bien plus simple à prendre. Il est purement ce genre de jeu qu’on lance pour se faire plaisir, pour ne pas trop réfléchir sans faire quelque chose de bête et bourrin, se détendre tout en prenant un truc vraiment frais et original dans la face. Quelque chose qui n’est jamais de trop dans un catalogue de jeux toujours très stéréotypés et en manque d’originalité.
Jamestown
Développeur : Final Form Games | Date de Sortie : 08 Juin 2011
Jamestown est jouable jusqu’à quatre en coopération, avec une couleur différente pour chaque personnage. Quatre genre de tirs différents sont aussi disponibles, avec chacun leurs effets, leurs bons et leurs mauvais côtés. Chacun des types d’armes possède deux tirs, certains interagissant avec l’autre. Par exemple, l’un des quatre armements permet de faire exploser avec le bouton 2 les projectiles lancés avec le bouton 1. Dans le même ordre d’idée originale, une autre arme permet de rediriger son axe de tir à volonté afin de se permettre une totale liberté d’action sur le terrain. Par original je veux bien dire qu’elles ne font que sortir du lot, tant les amateurs de shoot’em up trouverons ça « habituel » face aux terribles shoots de Cave et autres grands développeurs japonais continuant de nous créer toujours plus de schmup’s plus originaux les uns que les autres. Du côté des bonnes idées, on notera aussi ce système de crédits/vies, alloués à tous les joueurs. Comprenez par là que pour perdre un crédit, il faut que tous les joueurs à l’écran aient été détruits. Lorsqu’un seul joueur se fait toucher, il disparait de l’écran et, selon le mode de difficulté, prévoit sa réapparition dans plus ou moins dix secondes de jeu. C’est alors au(x) coéquipier(s) de s’arranger pour ne pas perdre d’ici là. Enfin, une fois détruits, certains ennemis relâchent un item permettant la réapparition instantanée d’un camarade disparu. Néanmoins, Jamestown n’a pas à rougir de la concurrence. Graphiquement, le jeu est assez incroyable de finesse . C’est très beau, la 2D fait des merveilles et les effets spéciaux subliment le tout. D’un point de vue des projectiles tirés, des rayons, des explosions, ont est vraiment devant un shoot’em up haut de gamme complètement ahurissant de qualité. Tout cela est par ailleurs sublimé par une bande-son tout aussi merveilleuse, qui change terriblement de ces musiques trop japonaises pour être vraiment passionnantes à écouter des heures. Un shoot’em up aux bonnes musiques cela ne sert à rien, mais contribue à l’excellence artistique du tout. On ne va pas s’en plaindre, surtout qu’il suffit alors de se lancer sur le menu principal pour avoir une envie soudaine de se plonger dans l’aventure. Jamestown est beau, vraiment attirant. Bluffant pour une si petite production.
The Great Paper Adventure
Développeur : Valryon | Date de Sortie : 10 Juin 2011
Un jeune homme est en retard pour sa visite chez sa grande mère et embarque donc dans son vaisseau pour arriver à l’heure. Un scénario fou est mis en place pour donner un semblant d’univers à ce titre hors du commun, à la narration profondément enfantine et décalée. À travers six niveaux, dont certains s’amusent à passer du scrolling horizontal au vertical ou même à inverser le sens de progression à l’écran, The Great Paper Adventure se veut avant tout amusant. Bonne nouvelle pour les développeurs : c’est en effet le cas. Très enfantin, avec une 2D entièrement dessinée à la main et une impression de “découpage/collage”, le jeu met aussi en place plusieurs ennemis complètement loufoques. On passe alors de la vache aux petits poulpes sans aucune raison, sans parler d’une sirène zombie, d’un gâteau géant, de Mexicains à la gâchette facile ou encore de dauphins armés d’un laser. The Great Paper Adventure n’est animé d’absolument rien de sérieux, si ce n’est de l’envie de proposer un shoot’em up amusant. À chaque nouveau niveau, on s’interroge sur ce qui nous attend comme prochaine loufoquerie et mélange de style. Certaines petites références sont aussi au rendez-vous, comme cette Mystery Machine coincée sur une colline dans un niveau de forêt hantée. Si les premières minutes de jeu font un peu peur, on termine toutefois sur les crédits de fin avec la sensation d’avoir passé un très bon moment et ce, même en solitaire. À deux, comme d’habitude, c’est encore mieux et davantage rejouable. Les musiques sont aussi très sympathiques, même si elles sont forcément un peu énervantes au bout d’un moment (surtout si vous jouez au casque). Il n’empêche qu’elles rythment à merveille ce titre et réussissent à placer toutes ces loufoqueries bienvenues dans la tête du joueur, autrement que par le visuel.Reste les mauvais côtés : une très courte durée de vie et un aspect global tellement enfantin (et adorable) qu’il paraitra très amateur pour certains… Mais après tout, on ne peut pas plaire à tout le monde. Reste le point le plus positif de tous : l’équipe de Valryon signe ici son premier jeu et l’on espère franchement les revoir très bientôt dans un nouveau projet encore plus ambitieux.
Waves
Développeur : Squid in a Box | Date de Sortie : 16 Novembre 2011
Le jeu semble très classique au premier abord : vous contrôlez une petite boule dans un cercle et tirez sur les vilaines formes géométriques qui apparaissent. Ce que Waves a d’intéressant, c’est tout le reste. A commencer par la jouabilité très fluide même si la boule paraît parfois légèrement lente. Pour compenser ce problème, les développeurs ont eu la très bonne idée d’ajouter la possibilité de déclencher un ralentissement. Il n’est pas illimité, mais extrêmement utile dans les situations délicates où il n’est pas toujours évident de se repérer à travers tous les ennemis et les explosions à l’écran. Cinq modes de jeux différents sont jouables et on va commencer par le Crunch Time. Vous avez tout simplement trois minutes avec des vies illimitées pour faire le plus de points possible. Le score monte en décimant les ennemis et avec des enchaînements (tuer au moins trois ennemis en une seconde) qui font également monter le multiplicateur. Lorsque celui-ci atteint une dizaine, le chiffre devient rouge et vous pouvez déclencher une bombe qui explosera tous les ennemis dans un rayon assez conséquent autour de la boule. Le très classique mode Survival est aussi de la partie : 3 vies, temps illimité et pour le reste, le principe de jeu est le même que pour Crunch Time mais ça n’en est pas moins fun. Le mode Rush est un mode au temps très limité et aux vies infinies. Le but est de tenir le plus longtemps possible, tout en ayant la possibilité de récolter quelques secondes en tuant certains ennemis. En mode Challenge, vous serez confronté à une vingtaine de petites épreuves en temps restreint, le plus dur étant de remporter les 5 étoiles dans chaque niveau. Et enfin, vous serez démuni de tir en mode Bombing Run où le principe est de récupérer des bombes puis de les faire exploser moins de dix secondes après en atteignant une cible verte, tout en slalomant entre les ennemis. La bombe des autres modes est remplacée par un bouclier très utile qui se déclenche lorsqu’un ennemi vous touche, mais qui peut également être balancé manuellement. En plus de ces très bons modes de jeu, les musiques bien rythmées nous mettent dans une bonne humeur pour massacrer des formes géométriques.