Papa Joe

La télévision est, comme beaucoup le savent, un objet de manipulation du peuple. Papa Joe, fan inconditionnel de la boite à troubadours comme dirait Jacquouille, se rend compte de la supercherie suite à l’installation de grandes antennes tout autour de chez lui. Vous voilà donc parti en quête de liberté télévisuelle : elle n’est pas belle l’utopie ?

Papa bricole ?

Après avoir enfilé sa cape et son chapeau, notre protagoniste se lance à la recherche des antennes de contrôle pour les détruire. Le concept du jeu est très simple, vous allez guider Papa Joe à travers les niveaux pour détruire des antennes, ramasser des tacos et puis revenir au point de départ. Les déplacements sont eux aussi des plus accessibles : en vue du dessus, cliquez sur un point de l’écran et notre héros s’y rendra le plus rapidement possible. Il faut bien l’admettre, Papa Joe se déplace lentement… Mais quand on passe ses journées à se goinfrer de bières et de chips devant l’écran, difficile de rester svelte.

Évidemment, les antennes disposées de part et d’autre sont protégées par l’armée qu’il faudra éviter à tout prix. Pour ce il suffit de rester en dehors de leur champ de vision, symbolisé par une zone rouge. Vous aurez accès à quelques capacités pour vous aider, comme le sprint pour vous enfuir ou le clairon, qui vous permettra d’attirer les gardes loin de votre véritable chemin.

Un, Dos, Tres…

L’univers du jeu est très cohérent et dès les premières minutes, la musique et les décors nous plongent dans une ambiance qui sent bon Cuba. Entre les vêtements des militaires, les Tacos et le fond sonore on en s’y trompe pas, on est bien loin de la Pologne. Graphiquement le jeu est un peu à la traîne et même si l’utilisation du cel-shadding permet de tricher un peu, le tout reste quand même assez moyen. La musique deviendra rapidement redondante et le volume à zéro paraîtra être une solution idéale.

Si Papa Joe nous offre un univers et un scénario des plus sympathique, le jeu en lui même reste assez fade, on aurait aimé tirer un peu plus partie de l’histoire qui est sous exploitée. Il en est de même pour le Gameplay et le level design qui, malgré quelques légères évolutions au fil des niveaux, restent globalement toujours pareils. Un titre qui sans être un mauvais jeu n’en est pas un incontournable non plus…

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