Overdriven

Oh, vous, moi, les shoot’em up… ça faisait longtemps non ? Ça ne vous a pas manqué ? Probablement pas, mais à moi, ça m’a fait mal à mon petit cœur. Alors pour vous faire plaisir, voici le test de quelque chose qui devrait remettre en forme les fans de bon shmups…

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Ce petit bijou, c’est Overdriven, venu tout droit de Montpellier et pondu par CuchuGames. Et il possède la bonne recette qui fait les bons vieux shmups. À commencer par une excellente soundtrack, réalisée par une seule et même personne : Thomas Casamento. Par ailleurs, il a aussi fait le reste du jeu (à peu de choses près). Les musiques sont sans doute ce qui rend le jeu si attractif. Elles imposent l’ambiance un peu oppressante et renforcent la violence (oui, vous êtes dans un schmups, pas chez les Bisounours) et sans elles, le jeu ne serait sûrement pas aussi plaisant à jouer. Mais ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit ! Le reste d’Overdriven contient aussi plein de bonnes choses.

Notamment son gameplay plutôt fluide et très facile à prendre en main. Deux vaisseaux différents sont disponibles dont la variante se situe au niveau des tirs et bien évidemment, du design du vaisseau. Ce qui ne change pas, c’est ce qui donne le nom au jeu : l’Overdriven. Il s’agit alors d’un tir secondaire, très puissant, mais qui provoque une surcharge du vaisseau et entraîne ainsi une énorme faiblesse et un ralentissement considérable. Il faut donc bien savoir quand utiliser les différents tirs pour se sortir des situations les plus délicates. En effet, même si Overdriven n’est pas trop difficile en mode normal, les niveaux supérieurs donneront un peu plus de fil à retordre. Ce qui en fait un jeu accessible à tous, sans pour autant décevoir les plus fous.

Ils commencent à nous les briser, ces extra-terrestres.

Mais qu’est-ce qui amène le joueur à se retrouver dans un vaisseau offensif ? Ceci est expliqué par deux jeunes filles (qui ne déplairont pas au genre opposé). Basiquement, vous êtes le dernier rempart de l’humanité contre une invasion alien. Certes, ça ne fait pas dans la dentelle, mais on sait bien que ce qui fait un bon schmups n’est pas un scénario approfondi (vous vous souvenez de celui de Sine Mora, vous ?). De toute façon, pour ma part, il ne me faut pas plus de raisons pour tirer sur tout ce qui bouge. Mais pendant votre périple, il faudra impérativement collecter des clés aliens qui vous permettront de débloquer les niveaux suivants. Il est donc important d’être attentif afin de trouver ces clés bien cachées, sous peine de recommencer encore et encore le même niveau pour enfin tomber sur ce qu’il faut.

Mais bien sûr, si vous en avez marre de casser de l’alien pour sauver la planète, vous pouvez toujours aller faire un tour du côté non pas de chez Swann, mais du côté des mini-jeux et Challenges. Parmi ceux-ci se trouvent divers défis tels que remporter des niveaux et/ou faire le plus de points possible en certaines conditions (temps ou vie limités par exemple), etc. Mais aussi un mode qui vous demandera de tenir le plus longtemps possible sans laisser passer un ennemi derrière vous, puis enfin des mini-jeux qui vous feront jouer avec la possibilité de changer le vaisseau de couleur et créer de la musique en fonction de vos actions. Bref, de quoi augmenter la durée de vie qui en devient assez correcte.

L’amour c’est mieux à deux

Le petit hic d’Overdriven reste cependant ses graphismes. N’allant pas non plus jusqu’à nous arracher les yeux, ils restent tout de même ce qu’il y a de moins bien dans le jeu : on a l’impression que certains détails manquent sur le design des ennemis, quelques niveaux se ressemblent, et l’ensemble nous rappelle réellement que le projet ne sort pas d’un grand studio avec des tonnes de graphistes. Mais au final, lorsqu’on fait exploser tout ce qui bouge, ça n’a plus trop d’importance et ça ne gâche en rien l’expérience d’Overdriven. De plus, on pourra saluer l’option « scanlines » qui permet d’ajouter des lignes à travers l’écran qui nous brûlent les yeux, comme nos vieilles télévisions cathodiques. Et là, la nostalgie sera parfaite.

En clair, Overdriven mérite qu’on s’intéresse à lui, d’autant qu’il est possible d’y jouer en coopération ! Thomas Casamento à lui seul a réussi à réaliser un Shoot’em up nous rappelant un peu Jamestown sur quelques de détails (mais ne vous y méprenez pas, le développement d’Overdriven à commencé bien avant la sortie du jeu de Final Form Games). Vous pouvez donc aller encore sauver la planète d’une attaque extra-terrestre pour moins de 4€, l’esprit tranquille.

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