Ubermosh

Vous n’arrêtiez pas de faire la blague, uniquement française, du « oh, qu’il est uber moche ce jeu ! » et du coup, jamais vous n’avez réellement porté le regard sur lui. Pourtant, le jeu de Walter Machado est plein de bonnes choses… Et comme il est rapide à jouer et découvrir, on va l’être aussi pour en parler, si vous le voulez bien.

Flingues et épée

On va faire très vite, comme le jeu : 90 secondes, c’est le temps qu’il vous faut survivre face à une horde d’ennemis bien armés. Quatre/cinq ennemis différents viendront continuellement tenter de vous mettre à terre à l’aide de leurs armes. Pour vous défendre, vous n’avez que votre épée… Au début. Puisqu’une fois un ennemi battu, vous pouvez récolter son arme.

Les tirs d’armes ne sont pas continus, il vous faut cliquer/appuyer sur la gâchette de votre manette en continu si vous voulez shooter de l’ennemi. Cela se joue comme n’importe quel Twin Stick Shooter (comme Geometry Wars, si vous préférez) à ceci près que la caméra vous laisse peu de lisibilité autour de vous histoire de compliquer la réception des tirs ennemis. Heureusement, vous pouvez… les découper, avec votre épée, pour les renvoyer en petits morceaux sur vos assaillants.

Le jeu est ultra-nerveux et ne possède que ce principe de jeu sur 90 secondes. Il modifie un peu les règles avec des modes « sans armes, avec une arme automatique, en mode Hardcore, etc. » mais le principe même du jeu ne change jamais : il faut tenir 90 secondes et tenter de faire le meilleur score pour avoir une belle note. Si vous terrassez 150 ennemis sans mourir, c’est déjà un beau début.

La simplicité sur 90 secondes

Ubermosh n’a pas une durée de vie énorme, mais sa rejouabilité est exemplaire. On le lance pour « de petites parties », une vingtaine de minutes tout au plus, juste pour tenter le diable et se passer la manette entre amis. Tout cela sur de la musique bourrine, bien sentie, composée par le développeur du jeu qui a clairement tout fait tout seul. Et ça, c’est assez exemplaire vu le niveau du jeu à sa sortie.

Loin d’être une perle, Ubermosh possède un style, une ambiance à la Mad Max façon Cyberpunk qui ne failli pas même après plusieurs parties. On l’appréciera pour sa difficulté mais aussi son accessibilité, pour sa folie globale et pour ses envies de battre le score coûte que coûte. Bref, c’est un bon petit jeu qui cache un univers et un style de jeu plein de potentiel, qu’on espère vraiment revoir dans une potentielle suite, plus grande, plus longue, plus prenante.

2 réflexions au sujet de “Ubermosh”

Laisser un commentaire