Lovers in a Dangerous Spacetime

Les jeux à jouer « en amoureux » ne sont pas légions, mais voilà que l’équipe d’Asteroid Base tente de s’immiscer dans le genre avec un titre entièrement basé sur la coopération. Alors évidemment, on peut y jouer entre amis, en famille, mais certains dialogues tout mignons risquent de paraître bien plus glauques d’un seul coup. Petite critique de cette épopée spatiale pleine de bisous…

Lovers (1)Les amoureux dans le dangereux espace-temps

Dans le cosmos, des forces se regroupent pour contrer l’amour, le carburant faisant vivre toutes les espèces vivant en paix. Lapins, grenouilles et autres animaux stellaires ont été capturés et vous êtes les seuls à pouvoir les sauver. A l’aide de votre amoureux-se vous devrez contrôler en coopération un énorme vaisseau composé de plusieurs tourelles, d’un bouclier et d’un propulseur.

Le maître mot du jeu, c’est la coopération : dans cet espace en 2D, chaque joueur devra se rendre à un poste défini pour pouvoir effectuer les actions de base telles que faire bouger son vaisseau, activer le bouclier et protéger la coque du vaisseau en contrant les tirs ennemis, ou bien encore lancer une attaque fulgurante avec un canon puissant qui prend cependant son temps pour se recharger. Mais pour vous défendre, surtout, il y a les tourelles. Le but est alors de parcourir des niveaux en explosant les ennemis, en ramassant des cadeaux, en libérant des lapins et se rendre au cœur final pour changer de zone.

Chaque cadeau que vous trouvez peut contenir une gemme. Chaque gemme, en fonction de sa couleur, augmente les capacités de vos tourelles, bouclier, propulseur, etc. Une gemme rose sur une tourelle augmenter la force de celle-ci. Une gemme jaune sur le propulseur vous permet de tirer en même temps que faire avancer votre vaisseau. Une gemme bleue sur un bouclier le transforme en zone de pics violemment infranchissable. Et bien sûr, tout cela peut être combiné.

Lovers (2)La S.P.A vous remercie

Au fil de vos parties, vous secouerez des animaux. Ceux-ci sont comme de l’expérience que vous glanez et qui vous permet de débloquer des améliorations pour votre vaisseau. Ainsi, vous pourrez bientôt mettre jusqu’à trois gemmes par tourelles, bouclier, propulseur, afin d’activer des compétences très intéressantes. Placez une gemme rouge et jaune sur une tourelle et ce sera une violente mitraillette. Une gemme bleue et jaune vous permettra de lancer un boulet de pics tirant des lasers à ses extrémités. Plusieurs autres combinaisons sont disponibles, à vous de les découvrir.

« Lovers in a Dangerous Spacetime » propose quatre expéditions de cinq niveaux chacune. Les cinq niveaux sont le plus souvent composés de trois zones libres à découvrir, où il est nécessaire de secourir 5 animaux pour pouvoir ouvrir le cœur de l’espace vous menant au prochain niveau. Néanmoins, il y a 10 animaux à secourir dans chaque niveau. Il faudra fouiller, tout en veillant à sa jauge de vie qui, une fois vide, vous fera perdre toute votre progression et ne vous laissera qu’un seul choix : recommencer le niveau depuis le début.

Une variante de niveau est disponible aussi par moments, proposant des vagues d’ennemis dans une zone où il est inutile de bouger son vaisseau. Enfin, des boss sont proposés à chaque fin d’expédition et ils sont plus qu’intéressants à combattre. Souvent frustrant, demandant une coordination de qualité entre les deux coéquipiers, ils permettent de mettre en pratique tout ce que le jeu nous apprend pendant les quatre niveaux précédents ce Boss.

Lovers in a Dangerous Spacetime est un excellent jeu, principalement pour sa coopération exemplaire qui offre des parties réellement passionnantes. On s’engueule, on rigole et si on joue en amoureux, le jeu ne cessera d’amener bisous, câlins et autres joyeusetés au centre du récit. C’est un vrai jeu mignon, à 100% rose bonbon, avec de petits animaux, des méchants robots amusants, un gameplay intelligent et une progression de difficulté tout en finesse. Rajoutez-lui ses quelques niveaux de difficulté supplémentaires et vous en aurez pour une belle demi-douzaine d’heures sans aucun ennui.

Laisser un commentaire