Rapide Critique
Développeur : Red Blue Games – Éditeur : Merge Games –
Date de Sortie : 14 novembre 2019 – Prix : 25 €
L’évolution de notre civilisation a opté pour le profit au lieu de la préservation de la planète. C’est sur ce point que s’appuie le studio anglais Red Blue Games en nous proposant un jeu au monde dévasté par la population au profit de l’argent, la sparklite, donnant le nom au jeu. On y incarne Ada, accompagné de son fidèle robot. Après une tempête, son navire s’écrase sur Géodia. Elle devra y affronter la faune locale devenue corrompue suite à la surexploitation de la sparklite, par le Baron et ses titans (plus communément appelés « boss de fin de zone »). Le petit twist est qu’à chaque « mort » d’Ada, le monde se brise puis se reforme.
Oui, le studio anglais a réussi à trouver une justification à la génération procédurale du monde. On ne va pas trop s’enflammer sur la rejouabilité du titre, cette dernière est très pauvre et on trouvera à chaque run quasi les mêmes salles dans chacun des cinq biomes qui constitue le monde de Géodia. Entre chaque run, Ada est sauvée de la mort par les derniers survivants humains vivant sur un navire volant, où elle pourra améliorer son marteau en ajoutant sur les slots disponibles des bonus de vie, de dégât, d’armure et d’autres petits passifs qui concerneront la localisation d’endroit spécifique sur la map, comme les donjons.
Roguelite de nature, si les premières run sont courtes, au fur et mesure, grâce au bonus et à la sparklite récoltée, Ada deviendra plus forte, vous permettant de vaincre le boss de la zone, qui vous ouvrira les portes vers le biome suivant. En soit le jeu est efficace malgré le fait qu’il n’apporte strictement rien au genre. Le problème vient de sa gestion de difficulté. Plutôt bien dosée sur les deux premiers mondes, un pic de difficulté énorme vient presque dégouter la poursuite de l’aventure. Une fois le troisième titan vaincu, les deux dernières zones sont d’une facilité déconcertante, tout comme le boss de fin.
Sparklite est vendu 25€. Hélas, beaucoup de titres bien plus profonds et solides existent sur le marché, le rendant pour le coup, complétement dispensable.
Crim
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