Hardware

casque Turtle Beach
Elite Atlas Aero sans fil

Jusque maintenant, Turtle Beach était une marque à laquelle on pouvait entièrement faire confiance. C’est pourquoi dans un plus pur esprit curieux, nous nous sommes penchés sur la gamme Sans-Fil de la marque. On a bien fait !

Lourd et massif

On a pesé 350 grammes de plastique relié à un arceau métallique extrèmement résistant pour ce casque sans-fil massif, qu’on ne va clairement pas recommander aux plus petites et fragiles têtes. Bien que très correctement réglable et vraiment solide en main, l’Elite Atlas Aero est vraiment un gros objet.

Tellement gros et lourd qu’il peut nous échapper facilement de la tête si jamais vous le positionnez mal. Les écouteurs sont soutenus par deux gros axes de positionnement bien renforcés, si bien que si vous ne serez pas assez l’arceau ils vous glisseront sur le crane jusqu’à en tomber. C’est impressionnant de solidité, mais il va falloir un grand temps d’adaptation réellement physique, ce qui n’est pas si commun pour un casque.

Proposant deux écouteurs au support très confortable (et intercheangeable), parfait pour les possesseurs de lunettes comme moi, sa lourdeur globale le rend tout de même extrèmement pénible lors des longs moments d’utilisation. Certains casques font un effet de « liberté » une fois enlevé après une longue session de jeu ou d’écoute et ce Elite Atlas Aero est tout à fait de ceux-là.

30 heures de recharge

Le communiqué de presse de l’Elite Atlas Pro sans-fil annonce une charge de trente heures et on vous garantit qu’effectivement, c’est le cas. L’utilisation intensive entre montage vidéo, jeu et écoute musicale la moins « longue » a été de 23 heures. Encore une fois, dans des situations particulières d’utilisation intensive avec le son plutôt fort, qui-plus-est. C’est l’effet Carpenter Brut.

Néanmoins, qui dit sans-fil dit recharge et ça, cela reste la bête noire des périphériques de ce genre. Vous êtes en pleine partie et votre casque vous lâche un gros bip dans les oreilles vous rappelant que vous n’avez plus de batterie ? Espérons pour vous que vous avez un filaire de rechange dans le coin sans quoi, vous êtes bon pour jouer sans le son. Il faut entièrement changer sa façon de « penser » son casque en n’oubliant pas de recharger celui-ci après une session.

Les bips de signalement, d’ailleurs, parlons-en. Le bouton à appuyer longuement pour le démarrer fait un bruit horripilant. Turtle Beach nous a toujours habitué à des signaux sonores un peu violents mais là, clairement, on va dans le strident. C’est un vrai mauvais point car un bon casque, c’est aussi un casque avec lequel on a un bon feeling. Et aussi cool qu’il puisse être, s’il commence par nous dire bonjour en nous criant des notes hautes dans les oreilles, on ne va pas rester copains très longtemps…

On notera aussi un gros souci de boutons en façade qui, s’ils sont très accessibles, se mélangent entre les poussoirs, les pressoirs et les boutons un peu creusés pour se différencier. Résultat, on a du mal à savoir comment les appréhender et souvent, surtout pour le bouton pour l’allumer, ce casque nous le rend très mal avec quelques incompréhensions de commande.

La faute aussi au sans-fil qui, avec sa petite clé de connexion, a tout de même du mal à se reconnaître rapidement. Du premier coup, certes, mais avec un certains laps de temps de reconnaissance.

 

Le plein d'options !

S’il y a bien un créneau sur lequel ce Elite Atlas Aero ne faillit pas, c’est bien coté logiciel et options avec un programme, le Turtle Beach Control Studio, à télécharger sur le site officiel. Ce programme est extrèmement complet, surement beaucoup trop d’ailleurs pour le commun des joueurs. En même temps, ce casque n’a pas la mention Elite pour rien sur sa boite.

On peut tout régler, du traitement du microphone séparé de l’audio (il y a même un bouton pour cela sur le casque) au deux boutons programmables sur l’écouteur de gauche qui vous permet ainsi d’avoir à portée de main ce dont vous vous servez le plus. Il est même possible d’enregistrer ses préférences et de les choisir à la volée en fonction de votre utilisation.

Reste un son globalement très clair et intéressant, qui manque de basses percutantes surtout quand on monte le volume. Il faudra alors jouer avec la configuration pour trouver un juste milieu, sans doute pas le même que pour d’autres utilisations. D’où l’intérêt des différents profils à enregistrer et des boutons programmables qui permettent de passer de l’un à l’autre.

Et le micro ?

Coté microphone, une fois bien fixé dans son encoche, celui-ci se retrouvera parfaitement espacé par rapport à votre bouche. Sa reconnaissance est très rapide. Néanmoins, attention à la manipulation ! Pour l’encocher, il y a un petit sens d’insertion puis de rotation, pour le faire tenir. Cela se fait sous forme d’encoches en plastique… très fragiles. En abimer une, c’est se retrouver avec un micro qui aurait tendance à faire quelques sautes d’humeur. Contrairement au reste du casque, hyper solide, ce micro reste fragile et il ne tient qu’à vous de bien vous en occuper.

Atlas Edge

Cet amplificateur vendu séparement pour 29,99 € se destine surtout aux fins connaisseurs de la marque. Proposant déja un jack femelle amenant à un branchement USB, ce qui est bien pratique pour ceux voulant changer de port, ce petit ajout permet d'obtenir du Waves Nx 3D et autres options que les produits Turtle Beach se vantent de proposer. Utilisé avec ce casque, effectivement, cet Atlas Edge proposait des options de qualité.

Souci premier de ce casque après son poids et sa lourdeur globale : ses bugs de connexion au récepteur. Utilisé sur trois ordinateurs différents, de configurations diverses, l’Elite Atlas Aero avait ce même soucis de bugs aléatoires qui voient le casque se stopper net et avoir du mal à se resynchroniser avec le recepteur. Plutôt embêtant, ce soucis était sans doute dû à la variété des ondes qui passent aux environ, mais l’endroit ou était utilise ce casque ressemble à l’espace d’un joueur « Elite » tout ce qu’il y a de plus banal, voir moindre.

Evidemment qu'il est solide et efficace, mais ce n'est pas sans amèner quelques soucis. Pour du sans-fil, le son est clair et assez fluide, même si c'est du côté des basses que tout s'effondre très vite. Et n'osez surtout pas aller trop loin dans le volume sous peine de perdre en fluidité et précision. Pour un prix conseillé de 149,99 €, on a le droit à du sans-fil impeccable sur 6 mètres mais à une connexion pas toujours stable. Surtout, c'est le poids du casque et sa rigidité qui le rend vraiment particulier. En plus de cela, on regrette un micro peut-être un peu trop quelconque. Voilà un casque absolument à essayer avant d'acheter, sous peine d'être franchement déçu. Le sans-fil a un prix à payer autrement qu'en €uros, à vous de voir quelles concession vous voulez bien faire pour pouvoir passer de la cuisine au salon jusqu'à votre PC.

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Skywilly

Rédacteur en chef collectionneur de Skylanders et qui passe beaucoup trop de temps sur ces briques Lego. Heureusement qu'il y a des petits jeux pour s'évader ! Auteur de Le jeu vidéo indépendant en 2015 : Portraits de créateurs

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