Rapide Preview

Foretales

Crim
Publié le 31 mai 2022

Développeur

Alkemi

Éditeur

Dear Villagers

Date de Sortie Prévue

été 2022

version testée

v0.12.3206

Testé sur

PC

Depuis la sortie de Slay the Spire, les jeux de cartes ont le vent en poupe dans notre média fétiche. Si certains se sont contentés de suivre la recette de celui-ci en modifiant quelque peu les mécaniques de gameplay, d’autres, à l’instar de Klei Entertainement avec Griftlands, ont carrément montré qu’il était possible de faire autres choses. C’est le cas d’Alkemi qui nous propose aujourd’hui un aperçu de leur prochain titre : Foretales.

Il faut dire que le studio a l’habitude de surprendre avec ses productions, dont le dernier titre en date, Drifting Lands, mélange Hack and Slash et Shmup (à ce point de cette preview, le petit Bestio va avoir envie de relancer le jeu, désolé). Dans Foretales, aux commandes d’une bande de voleurs avec à sa tête Volepain, vous devez réaliser votre dernier coup, qui devra suffisamment rapporter d’argent pour financer une grève d’ouvriers travaillant dans une mine, dont fait partie le père de notre mascotte. Nos deux voleurs (Volepain étant accompagné de Léo, un tigre spécialisé dans le combat et la traque) devront voler une Lyre à la Baronne locale. La mission se passe à merveille (normal, c’est le tuto), sauf qu’un événement va venir troubler tout ceci : la Lyre est magique et va donner à Volepain le pouvoir de voir le futur. Ainsi, ce dernier va voir les événements tragiques qui vont arriver.

Côté gameplay, ceci se traduit par une map monde où vous aurez la possibilité d’accomplir une (ou plusieurs) mission(s) pour éviter le drame, sachant que chaque événement est timé (une unité de temps s’écoule chaque fois que vous réussissez une mission). La première chose qui charme dans Foretales est sa direction artistique. On a clairement l’impression d’être dans un Disney, et plus précisément dans Robin des Bois, mais en version 2022. Chaque personnage, chaque lieu respire d’une vraie identité qui donne vie au tout. La seconde chose qui marque, est que le jeu donne vraiment l’impression de jouer à un jeu de société, mais avec le confort de la technologie. Ainsi, on trouve sur la gauche de son écran deux piles de cartes (une où on pioche les cartes événements, une autre où on pioche les ennemis) ainsi qu’une défausse, qui sert de cimetière pour les ennemis vaincus. En bas de l’écran se trouvent les cartes qui représentent vos personnages au centre, avec à gauche leurs aptitudes et à droite les butins que sont l’or, la nourriture, vos points de réputation (bon et mauvais) et enfin des cartes contextuelles que vous pouvez récupérer en cours de mission. 

Enfin, au centre se trouve l’aire de jeu, composée de trois à six emplacements. Chacun de ceux-ci accueille une carte, qui peut être un lieu ou un personnage, sachant que les cartes aux contours dorés seront les cartes quêtes que vous devrez résoudre. Pour avancer, il vous faudra soit jouer une carte compétence, soit une carte butin sur l’une des cartes du plateau. Si le système parait tout bête comme ça, il regorge de possibilités. En fonction de la carte que vous allez jouer, les conséquences ne seront pas les mêmes (voler dans le marché vous fera gagner beaucoup de sous, mais ajoutera des gardes à la pile d’ennemis, là où jouer de l’argent vous rapportera de la nourriture). De plus, il faudra bien faire attention à l’utilisation des compétences, qui peuvent être aussi bien utilisées en combat qu’en exploration. Une fois une carte compétence utilisée, elle est défaussée. Pour pouvoir en récupérer, il faudra dormir (une pile spécifique est présente sur la partie droite de votre écran). Limité en nombre, il faudra correctement gérer votre sommeil : plus vous dormirez, plus vous aurez de malus dans votre partie, sachant qu’il y a un nombre limite de sommeils par mission, sous peine d’atteindre le game over. 

Évidemment, un jeu de cartes sans combat ne serait pas vraiment un jeu de cartes. Se jouant au tour par tour simultané, chaque unité présente sur le plateau attaquera la cible en face d’elle. Si personne n’est présent, alors elle attaquera la cible à sa gauche. Pour gagner un combat, il ne faut pas forcément venir à bout de tous les ennemis, mais du moral du groupe. Celui-ci diminue chaque fois qu’un combattant quitte le plateau. Bien sûr, le combat basique n’est pas du tout la meilleure option. Vous pouvez corrompre vos ennemis en les achetant avec votre or ou vos points de réputation (aussi bien les bons que les mauvais). Faire partir un ennemi sans le tuer vous rapportera des points de réputation positifs, là où les tuer vous rapportera des points de réputation négatifs. Enfin, vos aptitudes permettront de booster vos personnages pour un tour ou bien de donner des malus à vos ennemis.

En l’état, Foretales se présente comme l’un des jeux de cartes de l’été proposant une aventure trépidante, charmante et drôlement intelligente dans ses mécaniques. On espère d’ici là avoir un peu plus de clarté dans la lisibilité des actions possibles et surtout un menu permettant d’avoir une vue globale sur l’ensemble des membres de notre groupe, pour consulter les cartes d’aptitudes de ses derniers, ainsi que leur nombre, pour encore mieux prévoir l’avancée permettant de mener à bien cette lutte ouvrière.

Racine

Deckbuilder en temps réel pour auto-battler très curieux.

Blasphemous 2

Quand le miracle devient vicieux, le pénitent est là pour calmer la ferveur.

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Le même que le premier, avec un mode roguelite en plus

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