Rapide Critique

Wizard with a gun

Crim
Publié le 14 novembre 2023

Développeur

Galvanic Games

Éditeur

Devolver Digital

Date de Sortie

17 octobre 2023

Prix de lancement

24.5 €

Testé sur

PC

Dans la littérature heroic fantasy, le magicien est un peu cette personne très puissante (uniquement à haut niveau sinon c’est une grosse tache) un peu stylée qui lorsqu’elle n’utilise pas ses mains pour lancer des boules de feu, utilise un bout de bois (qui risque de brûler avec le feu, pas top).

Et comme il est dit dans le lore de Wizard with a Gun : lancer des sorts avec ses mains provoque des lésions (et donc des arrêts maladie, pas cool). Pour éviter cela, dans le monde de la nouvelle production sous la bannière Devolver, la magie a été stockée dans des balles, et maintenant les mages, s’ils gardent leur robe, se sont transformés en vrai gansta avec leur uzis, revolvers et autres armes à feu.

Le topo du jeu est simple : c’est la merde, la fin du monde est là, et vous, unique survivant d’une expédition, allez devoir remonter le temps pour venir à bout du chaos. Pour cela, vous allez devoir battre les quatre cavaliers. Le problème est que la machine à remonter le temps a été plus ou moins cassée et que vous allez devoir trouver des rouages, 53 pour être précis, pour pouvoir remonter le temps toujours plus loin. Bref, tout cela est prétexte à l’aspect rogue-lite du jeu, pour mettre en scène les expéditions que vous allez mener.

Dans un premier temps, avant d’espérer venir à bout de tous les mini-boss qui donneront accès aux cavaliers, vous allez devoir vous équiper, et surtout vous améliorer, en récoltant des ressources par dizaines pour pouvoir construire vos ateliers, débloquer les upgrades de vos balles (on retrouve les classiques balles infusées par différents éléments) puis les crafter pour recharger votre arme.

Si la partie craft est très présente le premier quart du jeu, jusqu’à venir à bout du premier cavalier, elle perd complément son intérêt par la suite : vous débloquerez tous les ateliers pendant cette phase de jeu, le reste ne servira qu’à améliorer vos balles et effets passifs additionnels que vous pourrez mettre sur celles-ci.

Alors certes, grâce à un bouquin magique, vous allez pouvoir scanner les ennemis (pour débloquer des améliorations pour vos vêtements) et du mobilier, qui ne servira qu’à décorer votre base, et à condition d’être prêt à dépenser vos précieuses ressources pour des choses qui ne servent à rien. Mais au final, on se retrouve avec un Don’t Starve très light, auquel on a ajouté toute une phase d’action très agréable à jouer, mais avec une boucle de gameplay qui s’essouffle très rapidement.

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