Rapide Critique

Neoproxima

Crim
Publié le 4 mai 2024

Développeur

Lonestone Studio

Éditeur

Lonestone Studio

Date de Sortie

25 mars 2024

Prix de lancement

12.8 €

Testé sur

PC

Il y a environ une dizaine d’années, je rencontrais l’un des fondateurs de Lonestone Studio lors d’une Paris Games Week. À l’époque, il avait un projet de jeu de zombies mélangé avec du Google Maps, dont je ne saurais vous dire s’il a finalement vu le jour. Tout début 2024, je découvre que le studio va sortir son premier jeu (tout du moins sur Steam), avec un grand nom qui signe la bande sonore : Arnaud Roy (que l’on connait pour tous les jeux d’Amplitude Studio). Et de plus, le jeu coche les cases qui font mouche chez moi, avec beaucoup de narration, du RPG et une interface incroyable.

Début des années 60, un ovni s’écrase sur terre, permettant à la race humaine d’accélérer sa conquête de l’espace. Douze ans plus tard, une première planète est colonisée, Neoproxima. Similaire à la Terre, bien que beaucoup plus dangereuse, cette planète abrite déjà plusieurs colonies françaises, britanniques, américaines et soviétiques. Notre aventure commence un beau matin de lendemain de gueule de bois. Farah, la personne que l’on incarne, a un peu trop fait la fête avec ses deux acolytes d’exploration, Chen et Duncan. Rapidement ils reçoivent une missive du commandant Lousteau pour aller explorer un nouveau site des Colossus, une ancienne race qui a disparu de Neoproxima quelques centaines d’années avant l’arrivée des humains, et qui pourrait contenir des indices sur la clé permettant d’ouvrir le sarcophage de Kairos, l’un des monuments les plus mystérieux de la planète.

Notre équipe y va et tombe effectivement sur un artefact étrange, qui provoque un énorme éboulement lorsque Farah s’en empare. Quelques instants après, Farah se réveille de nouveau dans le bar à côté de Duncan. Très rapidement, elle se rend compte qu’elle revit les mêmes événements de la journée. À partir de ce moment-là, il vous faudra explorer Neoproxima pour tenter de découvrir la cause qui vous a piégé dans une boucle temporelle. Pour y arriver, vous devrez évidemment interagir avec tout un tas de personnes, tenter de changer leur destinée pour obtenir leur aide (spoiler : sinon ils meurent) et tout ça dans des boucles de 24h maximum.

Si le jeu tente de prendre un aspect RPG, ne vous attendez pas à avoir quelque chose de très poussé, car cette partie est très light. Vos choix n’auront aucun impact sur l’histoire ou presque (boucle temporelle oblige), tout comme ne vous attendez pas à avoir de grandes réflexions via ce que raconte le jeu. Il est là pour vous raconter une histoire et pas beaucoup plus. Cela n’enlève en rien la qualité de l’écriture, notamment le passage de fin qui a réussi à me prendre par surprise sur la cause de tout le grand mystère qui règne sur Neoproxima.

De plus, l’enrobage du jeu, s’il n’arrive pas à la taille des titres du même genre (on pense principalement à Citizen Sleeper), arrive à faire mouche, d’une part grâce au low poly de la carte que l’on peut explorer à bord d’un 4×4 (qui est beaucoup trop mignon), mais aussi à la tonne de références que le jeu se paie, en reprenant tout le contexte des années 70 retranscrit à des milliers de kilomètres de la terre. Et comment ne pas citer la bande sonore envoûtante qui vous mettra parfaitement dans l’ambiance, tantôt planante, tantôt crispante en fonction de la situation. Hélas, pour profiter de cette petite aventure (comptez entre 6 à 8h pour en voir le bout), il vous faudra avoir un bon niveau d’anglais étant donné que vous passerez 90% de votre temps de jeu à lire.      

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