Blue Libra

L’humanité est en péril, un seul vaisseau est là pour la préserver. En face : une horde d’ennemis prêts à tout pour vous éliminer. Jeu de stratégie à l’ancienne, capture de territoire, pas de doute : Blue Libra a tout pour plaire, surtout à 3,99 €. Qu’en est-il au final ?

Battlestar Blue Libra Galactica

Les petits gars d’Orator Games sont sans aucun doute de vrais fans de science-fiction et plus particulièrement de série télévisée, lorsque l’on voit le script proposé dans Blue Libra. L’humanité a été détruite par des forces incroyables venues du fin fond de l’univers. Toute l’humanité ? Non. Un irréductible vaisseau mère porte en son sein les derniers rescapés humains, prêts à tout pour sauver leur peuple et à dessouder de l’ennemi.

Le jeu se pose en un véritable plan en 2D très stratégique. Votre « plateau » de jeu est constitué de plusieurs planètes que vous devez « dominer » avec vos vaisseaux. Ceux-ci sont générés par votre seule base mouvante, le Blue Libra. Un vaisseau par seconde, environ, vient s’ajouter à votre arsenal. Vous pouvez les bouger ou vous voulez d’un simple déplacement de souris et plus particulièrement, sur une quelconque cible dans l’espace. Des vaisseaux sur une planète ? Ils attaqueront les ennemis et tenteront de prendre cette nouvelle terre d’accueil forcée (celle-ci se colore au fur et à mesure de bleu, jusqu’à devenir « votre » et elle-même générer quelques vaisseaux supplémentaires, secondes par secondes). Des vaisseaux sur un groupe ennemis ? L’attaque sera sans pitié et il ne restera qu’un camp.

Car la particularité des combats de Blue Libra se fait dans la « masse » de vaisseaux qui s’affrontent, représentée par un aspect « essaim d’abeilles » très amusant et un petit nombre affiché, comptabilisant le nombre de vaisseaux comme on compare un score de jet de dès dans n’importe lequel combat de jeu de rôle.

Le compte est bon !

Blue Libra est clairement un jeu de nombres. On pourrait très bien supprimer tout aspect graphique finalement assez sommaire, entièrement en 2D et n’affichant qu’un simple vaisseau, de tout petits triangles et quelques planètes dans un espace bien vide, pour n’afficher que de simples nombres. Le concept est vieux comme le monde et a déjà fait la joie de nombreux amateurs de stratégie sur de vieux coucous en salle d’informatique, mais cela fonctionne encore grâce à beaucoup de génie.

Certes, Blue Libra n’est pas long à terminer et ne constitue pas en soit un défi d’une grande importance, mais sa difficulté évolutive et la présence de trois rangs de complexité, chacun très différent, vient donner un peu de défi à ceux qui pensent en avoir terminé trop vite avec cette aventure d’une vingtaine de missions. Car il faut l’avouer, Blue Libra rend vite accro : forcément, ce n’est qu’une question de prise de territoire, de chiffres, de forces opposées de façon bête et méchante et ça fonctionne comme tout concept simple, mais efficace… Sans qu’on sache trop pourquoi. Qui s’en plaindra ?

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